"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
New York, septembre 1939. Torpillé par un sous-marin allemand, le bateau sur lequel Harry Clifton a embarqué, coule au milieu de l'Atlantique. Harry, qui fait partie des survivants, décide de prendre l'identité de Tom Bradshaw, un officier mort dans le naufrage. Mais, quand il débarque aux Etats-Unis, il est arrêté pour homicide. S'il veut prouver son innocence, il doit révéler son véritable patronyme. Ce qu'il s'est juré de ne jamais faire, pour protéger la femme qu'il aime. Restée en Angleterre, Emma refuse de croire à sa mort et, malgré les dangers, part à sa recherche. Des prisons de la côte Est aux champs de bataille d'Afrique du Nord en passant par les docks de Bristol, une saga flamboyante où nous retrouvons les personnages inoubliables de Seul l'avenir nous le dira.
Dans ce deuxième tome de la saga de jeffrey Archer, on navigue de l’Angleterre à New York où s’est réfugié notre si attachant Harry Clifton qui a dû quitter sa famille à la suite des révélations sur sa naissance. Le premier tome se termine de telle sorte qu’on ne peut que caler la lecture du deuxième tome très rapidement. On retrouve nos personnages toujours aussi déterminés et attachants, on avance avec eux. Jeffrey Archer met encore en oeuvre son immense qualité de conteur, récidive avec un mode opératoire pour dérouler son histoire que j’ai adoré en nous contant l’avancé de l’histoire du point de vue de chacun des personnages tout au long des années 1940. On traverse la deuxième guerre mondiale à partir de l’Allemagne, on explore les prisons américaine, on traverse l’Atlantique, on retrouve le mauvais personnage de Hugo Barrington Encore une réussite, encore une très belle lecture.
Le second volet de la saga des Clifton ne déroge pas aux qualités et défauts du premier. Harry est toujours aussi lisse, ses amis et parents toujours aussi gentils et les méchants pas assez intelligents pour résister aux femmes exceptionnelles qui décident de les empêcher de nuire. Cela manque toujours de nuances et donc de substance. Le scénario atteint des sommets d’invraisemblance et, en dépit de la guerre qui fait rage, on sent, à l’avance, que nos deux sympathiques héros n’y risquent rien…à part se couvrir de gloire.
Certes, « Les Clifton » sont à la littérature ce que les fleurs en plastique sont à l’horticulture mais une fois admis et accepté de se trouver dans un avatar des « bibliothèques verte ou rose », les pages défilent avec plaisir et les chapitres courts donnent du rythme à une intrigue habile. C’est finalement très reposant de ne pas avoir à s’inquiéter pour le héros. Celui-ci étant inoxydable, toute angoisse à son sujet est inutile. Evidemment le livre se clôt sur un insupportable suspens incitant le lecteur à entamer sur le champ la lecture du dernier tome de la série. Quel avenir pour Harry, quels nouveaux périls l’attendent, l’amour est-il au bout de son odyssée ?
Une seule réponse possible avant d’ouvrir « Des secrets bien gardés »…. Même pas peur !
Dans la continuité du premier volet, on ne se lasse pas de lire Jeffrey Archer !
L'écriture est toujours aussi rythmée, on ne s'ennuie jamais.
Les personnages en dévoilent un petit plus, certains disparaissent, d'autres manquent de le faire... Emma, convaincue que Harry est toujours en vie, part à sa recherche tentant d'élucider beaucoup de questions, et avec l'espoir toujours qu'il n'est pas son frère.
La maman de ce dernier tente quant à elle de refaire sa vie, apprend de ses erreurs et surtout à se méfier des plus audacieux.
Quant à Giles, l'expérience de la guerre ne le laissera pas de marbre, mais face aux obligations, la peur de la mort n'est pas une excuse valable.
Vivement le troisième volet !
Livres 1.00/5
Je n'avais pas lu le premier tome de la chronique des Clifton et j'ai donc découvert avec stupeur et une indignation difficilement contenue les tourments que fait endurer le méchant Hugo Barrington à sa fille la gentille Emma et au valeureux Harry Clifton : les retournements de fortune des familles Clifton et Barrington évoluent dans un suspense in-sou-te-na-ble alors que la guerre fait rage sans toutefois que l'on entende siffler les obus.
Car les vrais enjeux de cette saga sont d'ordre juridique et financier : qui héritera du titre et de la fortune des Barrington ? Comment récupérer les droits d'auteur d'Harry, injustement volés par un avocat indélicat ?
Et puis il y a Maisie la superwoman, la maman d'Harry, qui sans savoir lire ni écrire et avec un passé de prostituée, parvient à devenir directrice d'un grand restaurant et doit repousser les soupirants qui se pressent pour l'épouser…
Il y a aussi Stan, le frère de Maisie, un être ignoble celui-là, il sort tout droit des archives de Dickens et vendrait père et mère pour 1 shilling.
Alors un compromis entre l'univers impitoyable de Dallas et les Feux de l'Amour ?
Et pour faire bonne mesure, le 2e tome s'arrête à nouveau dans un suspense ébouriffant …
A la rigueur une lecture pour un long trajet en train (ça se lit très bien…)
Des personnages plus qu'attachants, une belle histoire, de l'amitié, une énigme et bien d'autres ingrédients qui en font une saga comme je les aime.
Faisant suite au tome 1 "seul l'avenir le dira", on avance dans l'intrigue et le personnage de Harry continue à nous surprendre par son intelligence et son ingénuosité à se sortir de situations difficiles alors qu'on le croyait perdu...
La saga n'est pas terminée et j'enchainerai volontiers sur le 3ème tome.
A cause des révélations d'un ami de la famille, la cérémonie de mariage d'Harry Clifton et Emma Barrington est interrompue. Sa filiation mise en doute, le jeune homme n'a d'autre choix que de quitter Bristol. Il s'engage dans la marine mais son navire est torpillé par les allemands. Harry en profite pour endosser l'identité de Tom Bradshaw et laisser Harry Clifton pour mort, pensant comme cela permettre à Emma de refaire sa vie. Mais dès son arrivée à New-York il est arrêté, Tom Bradshaw étant accusé d'avoir tué son frère. Grâce à l'influence de la famille, les charges sont abandonnées mais il reste coupable de désertion. Contre 1000 livres et la promesse d'une peine légère, Harry accepte de cacher sa véritable identité et de plaider coupable. Il est incarcéré pour 6 ans à la prison de Levenham.
De son côté, Emma est de retour à Bristol après avoir accouché du fils de Harry dans la propriété écossaise de la famille. En rendant visite à Maisie Clifton, celle qui aurait du être sa belle-mère, elle voit une lettre où elle croit reconnaître l'écriture de son fiancé. Persuadée que l'homme qu'elle aime n'a pas péri en mer, elle part pour l'Amérique, bien décidée à le retrouver et à l'épouser.
Pendant ce temps, la guerre fait rage et Giles Barrington, frère d'Emma et meilleur ami d'Harry, fait ses classes et se prépare à aller combattre les troupes de Rommel en Afrique du Nord.
Deuxième tome des aventures des familles Barrington et Clifton où les personnages traversent la deuxième guerre mondiale qui est finalement peu de chose en comparaison de leurs déboires familiaux et sentimentaux.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jeffrey ARCHER ne fait pas dans la nuance. Les gentils sont beaux, courageux et intelligents pendant que les méchants sont vils, fourbes et stupides. Ses héros masculins respectent les liens d'amitié, ont le sens de l'honneur, combattent l'Allemagne nazie avec pour seules armes leur courage et leur intelligence supérieure, survivent à tous les tirs, bombes et autres mines quand autour d'eux les simples mortels tombent comme des mouches. Les femmes, elles, sont belles, volontaires, capables de diriger un hôtel sans savoir ni lire ni écrire ou de devenir une serveuse de haut vol alors même qu'elles ont été élevées dans la soie.
Heureusement, pour faire pendant à toutes ses qualités humaines, cette chaleureuse bonté d'âme, Jeffrey ARCHER nous a mijoté un duo de méchants particulièrement relevé, un aristocrate et un docker, pour faire bonne mesure. Ils ne sont qu'égoïsme, bassesse, lâcheté et vénalité. Le premier vole, escroque, dépense sans compter, profite d'une femme amoureuse puis l'abandonne sans état d'âme. Le deuxième, sans foi ni loi, boit son salaire, terrorise sa mère et trahit sa soeur. Et tous deux n'hésitent pas à user de violence contre quiconque se met en travers de leur route, sans distinction de sexe.
Voilà pour la psychologie. Pour le reste, ce qui se veut une "saga flamboyante" n'est qu'une succession de fadaises ridicules, souvent invraisemblables qui conduisent tout droit à un final au suspens intenable : Harry est-il un Clifton ou un Barrington ? En l'absence de tests ADN, c'est à la justice de trancher...
Cela ferait certainement un honnête téléfilm dans la série "Les tourments de l'amour", un après-midi sur M6 mais, à lire, c'est aussi indigeste qu'une production des éditions Harlequin.
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