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En 1984, Doris Lessing a révélé avoir écrit deux romans sous le pseudonyme de Jane Somers. Journal d'une voisine, auquel succédera Si vieillesse pouvait, est le premier de ces récits. Il évoque la rencontre de deux femmes : Jane Somers, rédactrice en chef d'un magazine féminin londonien, et Maudie, une vieille dame, solitaire et malade. Sans jamais se départir du soupçon de distance ironique qui fait la force de son écriture, Doris Lessing décrit avec talent les rapports qui se nouent entre ces deux êtres, la tentative d'apprivoisement de l'une par l'autre, les combats désespérés de Maudie pour sauver sa dignité, l'amitié qui naît, profonde et bouleversante. A travers ce tableau intime et humain qui est avant tout une réflexion sur la vieillesse, l'auteur porte un regard impitoyable sur notre époque, ses aveuglements, et le rôle qui chacun décide ou non d'y jouer.
Une journaliste quadragénaire, Jane Somers, rencontre une dame âgée, et un lien se tisse peu à peu entre les deux femmes, jusqu'à devenir un attachement réciproque très fort. Pourtant, tout les sépare. Jane est en pleine activité et cherche à construire un couple; Maudie est vieille, seule et malade, à l'écart de la vie sociale. A travers la relation atypique et mouvementée entre ces deux femmes, Jane va vivre une transformation de ses schémas de pensée, s'ouvrant sur l'essentiel de la vie.
Ce livre m'a captivée, bouleversée, tant ce qui se passe dans cette relation hors du commun est vivant, plein d'émotions, et décapant.
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