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«Non ; elle a crié tout haut. Pas Catherine. Je ne permettrai pas qu'on lui fasse ce qu'on m'a fait. Qu'a-t-on fait de moi ? Cette femme qui n'aime personne, insensible aux beautés du monde, incapable même de pleurer, cette femme que je vomis. Catherine : au contraire lui ouvrir les yeux tout de suite et peut-être un rayon de lumière filtrera jusqu'à elle, peut-être elle s'en sortira... De quoi ? De cette nuit. De l'ignorance, de l'indifférence.»
Trois générations de femmes au sein d’un milieu bourgeois parisien dans les années 1960. Un livre documentaire sur une époque déterminante dans le mouvement féministe auquel s’attellera Simone de Beauvoir. Au début c’est compliqué d’entrer dans l’histoire, car on est au cœur d’une réunion de famille avec de nombreux personnages sans grand intérêt. Et puis on suit Dominique, sa fille Laurence et sa fille Catherine. Pas mal de clichés tout de même.
Dans les années 60 à Paris, Simone de Beauvoir nous plonge au coeur d'une famille culturellement, intellectuellement, professionnellement et socialement aisée. Laurence, la protagoniste principale a tout pour être heureuse : un mari architecte, deux adorables fillettes, un bel appartement, des week-ends dans la superbe maison de campagne de sa mère. Elle est elle-même une femme plutôt indépendante et libérée pour l'époque : son job dans la publicité lui fournit épanouissement, et elle a un amant !
Seulement Laurence ne semble pas heureuse. Ses proches lui reprochent régulièrement à demi-mots de ne pas avoir assez de coeur et d'être trop rigide et elle-même s'interroge souvent sur son rapport au bonheur et à l'amusement. Tout semble la scléroser, la brider et les choses ne s'arrangent pas lorsqu'elle s'aperçoit que sa fille de 11 ans qu'elle tente par tous les moyens de préserver des horreurs du monde, lui interdisant entre autre de lire les journaux, se prend d'amitié pour une jeune fille plus âgée et libérée qu'elle. Elle doit également porter sur ses épaules les déboires amoureux et frasques de sa mère, gérer un amant trop amoureux avec qui elle voudrait rompre et encaisser les remarques souvent acerbes de son époux. Laurence va contenir son mal-être en elle jusqu'à ce qu'un voyage en Grèce avec son père lui permette enfin de s'affirmer.
L'écriture de Simone de Beauvoir est toujours un enchantement littéraire et sa petite plongée sociologique dans le Paris bourgeois des années 60 une peinture intéressante de l'époque. Une lecture très agréable pour qui aime le style du Castor et une réflexion intéressante sur cette tranche de vie d'une femme accablée par sa vacuité émotionnelle et sur le danger des apparences.
Une histoire banale de famile, basé sur la place de la femme dans la societe des annees 60, ennuyeux !
Phrases du livre :
" Role difficile mais beau : La femme qui encaisse avec elegance "
" C’est si rare qu’on puisse quelque chose pour quelqu’un "
" L’amitié implique qu’on se parle à coeur ouvert "
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