En course pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, ce premier roman a marqué les esprits...
Céleste Ibar a dû quitter Paris et la BRI, où elle a passé dix ans, après une agression d'une brutalité extrême. Encore meurtrie, portant sur son visage les stigmates de sa séquestration, elle tente de retrouver une vie sereine. A peine nommée capitaine de police à la PJ de Nantes, où elle ne se sent pas la bienvenue, on l'envoie constater le suicide d'une riche industrielle. Une affaire banale.
Mais l'enquête se révèle terriblement troublante. Qui se cachait derrière la si respectable Anne Arnotte ? Céleste va déterrer un à un des secrets profondément enfouis, de ceux qui continuent de hanter les vivants. Et découvrira la part très obscure d'un monde où les apparences règnent, où les apparences tuent.
En course pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, ce premier roman a marqué les esprits...
Les beaux mensonges ou spécial K sont deux titres édités dans cette série mais qui sont en réalité la même histoire je voulais vous avertir.
Céline de Roany nouvelle romancière de polar nous plonge dans cette série avec Céleste Bar, capitaine de la PJ de Nantes, dans cette première enquête l'affaire semble être un suicide qui n'en ai finalement pas un. Nous rapidement plongé dans le vif du sujet, on retrouve une multitude de personnages et de pistes, les fils s'entremêlent. Tourment, Doute, Addiction, Prostitution, Viol, Vengeance, une intrigue captivante, tout est bien ficelé, rien nous est occulté. Un excellent whodunit. Quelques Trigger Warning sur les propos de certains passages.
"La vie au grand air avait parfois cet effet-là, de faire vieillir l’écorce plus vite, même si elle ralentissait le temps à l’intérieur. "
"Même au nez des policiers qui pouvaient en sortir comme ils voulaient, ça puait la sueur, la peur et l'angoisse de ceux qui s'y étaient succédé. La détresse de tous les précédents occupants suintait les murs.
Laisser tremper quelqu'un dedans avait le même effet qu'une marinade. ça attendrissait la viande."
« Les beaux mensonges » de Céline de Roany met en scène la capitaine Céleste Ibarbengoetxea, nouvelle venue à la PJ de Nantes après avoir survécu à l’agression atroce qui l’a laissée défigurée.
Anne Arnotte, propriétaire d’une prospère biscuiterie de la région, est retrouvée décédée dans son lit : mort naturelle, suicide, meurtre? Céleste et son équipe enquêtent sur cette affaire qui se révèle beaucoup plus complexe et surprenante que prévu. En effet, la défunte venait de changer son testament, léguant une grande partie de sa fortune à un quasi inconnu, un de ses fournisseurs nouvellement arrivé dans la région…
Encore une jolie découverte: l’histoire est de facture plutôt classique, mais le roman tire son épingle du jeu avec le personnage de Céleste. L’ambiance est sombre, parfois un peu trop scabreuse à mon goût, mais il faut dire que les thèmes abordés – notamment la violence faite aux femmes – justifient cette atmosphère lourde et dérangeante.
Un premier tome qui donne envie de découvrir la suite, « De bonnes mères »…
J'ai beaucoup aimé ce superbe polar. Les personnages sont très attachants et particulièrement bien travaillés pour ne pas être binaires. L'autrice nous ballade le long de l’enquête de cette policière abimée par une terrible épreuve mais qui fait face avec ses doutes et son énergie.Les thèmes abordés sont contemporains (la place des femmes dans le milieu macho qu'est encore la police, les violences conjugales, le viol, les couples lesbiens...) mais aussi éternels (la vengeance, la cupidité, les addictions, la dangerosité, la bourgeoisie...).
J'ai beaucoup aimé la fluidité de l'histoire qui se dévore littéralement pour découvrir la fin.
La mention « Une enquête de Céleste Ibar » sur la première de couverture laisse présager que Les Beaux Mensonges a été pensé comme le premier volume d’une série avec un personnage récurrent. Cela explique la présence d’un prologue assez opaque dont le contenu s’éclaircira cependant au fil des pages par l’apport d’informations qui resteront néanmoins à compléter dans les prochains volumes. Dans ce roman paru en autoédition en 2019, Céleste Ibar est nommée capitaine à la PJ de Nantes et se retrouve très rapidement avec une première enquête sur les bras : la riche héritière des Biscuiteries Arnotte s’est suicidée. Toutes les personnes interrogées s’accordent à la présenter comme une femme respectable. Les éloges s’accumulent comme les indices visant à requalifier le suicide en meurtre. Mais qui pourrait en vouloir à cette femme sans histoires, intègre et dévouée ? Un coupable est assez rapidement pointé du doigt : Anne Arnotte a en effet modifié son testament quelques jours avant de mourir et lui a légué sa fortune…
Les Beaux Mensonges est un roman de facture assez classique, plutôt agréable à lire mais je ne crois pas qu’il me marquera durablement. Il présente une enquêtrice meurtrie qui ne m’a pas particulièrement touchée mais dont j’ai apprécié le caractère. La liste des personnages est relativement longue, assez en tout cas pour que le lecteur puisse s’interroger sur chacun d’eux et douter tour à tour des uns et des autres, même si finalement peu d’indices sont délivrés pour qu’il puisse résoudre seul l’énigme. Sans que cela ne soit réellement gênant, les personnages m’ont semblé un peu trop stéréotypés et certaines de leurs réactions curieuses. Quant à l’intrigue, je dirais que les fils sont suffisamment entremêlés pour que cela soit intéressant et générateur de suspense. Crédible, en revanche, je ne sais pas. Je crois qu’en matière de polars et thrillers, j’ai vraiment besoin d’être scotchée pour être totalement satisfaite et, dans le cas présent, même si j’ai apprécié ma lecture, je suis incapable de dire si je me souviendrai de ce que j’ai lu dans six mois…
En refermant les beaux mensonges, mon plus gros regret est finalement de ne pas avoir lu ce livre plus tôt alors même qu'une copine m'en avait beaucoup parlé ! Il aura fallu que ce livre soit sélectionné dans le cadre d'un prix littéraire pour que je prenne enfin le temps de le découvrir.
Dans ce premier tome d'une série, qui, je l'espère sera longue, on découvre le personnage de Céleste Ibar, capitaine de police fraîchement arrivée à la PJ de Nantes qui va devoir enquêter avec son nouveau partenaire Ithri sur le décès d'une jeune femme qui a tout l'air au premier abord d’un suicide. Pourtant, rapidement un doute va naître... Est-ce que ce suicide ne serait-il pas une mise en scène dissimulant une réalité plus macabre ?
Le binôme est loin de se douter en débutant leur enquête que les beaux mensonges seront de la partie !
J'ai adoré la plume de Céline de Roany qui nous offre un roman captivant qu'il est difficile de quitter. On se retrouve rapidement plongé dans une intrigue bien construite. Malgré la présence de nombreux personnages, je n'ai pas eu de difficultés à suivre l'histoire car on arrive facilement à les distinguer. Je me suis rapidement attachée à nos deux policiers. Et pour cause, l'auteure a fait un travail important d'écriture à leur sujet ne se limitant pas à une description en surface. On découvre au fur et à mesure le passé de Céleste Ibar qui nous permet de mieux comprendre la personnalité et les réactions de cette femme marquée à jamais.
Je suis très heureuse que ce titre fasse partie des finalistes du Prix Nouvelles Voix du Polar 2023 organisé par les Éditions Pocket car il a toutes les qualités requises pour offrir un très bon moment de lecture à ses lecteurs amateurs de littérature noire ;-D
Nantes et sa bourgeoisie qui opprime les femmes et dissimule ses turpitudes!Une policière ,elle-même victime,qui intrigue le lecteur;une héritière,morte, au possible double visage.Prenant,émouvant,noir ,cette enquête de Céleste Ibar ne vous laissera pas indifférent.
Je ne ferai pas de résumé pour ce polar, la quatrième de couverture se suffisant à elle-même.
En revanche, j'ai tellement apprécié ce primo-roman que je vais un peu m'épancher sur mon ressenti. J'ai été scotchée par les qualités des "Beaux mensonges" que ce soit sur le fond ou la forme surtout en gardant en mémoire le fait que Cécile de Roany signait là un premier ouvrage.
L'intrigue est bien ficelée, tout s'emboite parfaitement et chaque détail trouve sa place à la fin sans que cela paraisse artificiel; le suspense est sans cesse relancé par des chapitres courts qui se concluent sur une nouvelle information importante, mise en attente car l'auteure nous emmène sur un autre élément au chapitre suivant. Alors, on tourne les pages avec fébrilité pour trouver la réponse. Aucun temps mort, pas de digression, du rythme, des avancées savamment dosées, un final inattendu.
La part belle est faite aux femmes dans ce polar : des femmes fortes comme le personnage de l'enquêtrice, Céleste, qui ont vécu des évènements traumatisants et gardent leur humanité, des femmes brisées comme la victime, Anne, dont le besoin de vengeance a empoisonné la vie, des femmes sous emprise comme la substitut du procureur qui se bat contre elle-même et pour sa dignité pour sortir de la spirale de la violence et de la honte, des femmes pour lesquelles le mot amitié revêt une importance capitale.
Ce polar aborde, sans manichéisme, sans voyeurisme mais sans occulter le sordide, les thèmes du viol, des violences conjugales, de la drogue dans un milieu social où l'argent ne manque pas.
Ce premier roman est une vraie réussite et je ne manquerai pas de lire la deuxième enquête de Céleste Ibar, parue en 2022, "De si bonnes mères".
Je remercie lecteurs.com et les éditions Pocket pour la découverte de cette auteure très prometteuse et le plaisir de m'être plongée dans un polar comme je les aime.
Les beaux mensonges est la seconde enquête de Céleste Ibar mais la première que je lis. Anne Arnotte, PDG de la biscuiterie familiale nantaise est retrouvée morte dans son lit. La thèse du suicide ne colle pas, Céleste Ibar se voit confier cette nouvelle enquête. Tout le monde aimait Anne, une femme droite, pieuse, dévouée, une Sainte, en somme. Mais qui se cache réellement sous ce masque ? Céleste et son équipe ne sont pas au bout de leurs surprises…
Les beaux mensonges est un roman polyphonique qui permet de suivre l’intrigue sous tous ses angles : les enquêteurs, Anne, son entourage etc.. Céline de Roany nous plonge dans l’univers de la bourgeoisie, où tout n’est pas toujours tout rose, loin de là. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, ce polar en est la parfaite illustration.
J’ai adoré la manière dont l’intrigue est traitée et les thématiques importantes telles que les violences faites aux femmes, le sexisme, la vengeance. Je me suis facilement attachée à Céleste et son coéquipier, un duo aussi détonant qu’efficace ! La fin est à la hauteur de mes attentes, surprenante jusque dans ses toutes dernières lignes. Je suis ravie d’avoir découvert cette autrice, membre du collectif des Louves du Polar ! Il me tarde de retrouver Céleste Ibar dans une prochaine enquête !
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