Il y a la vie, et il y a ce point où tout bascule et notre vie passe dans l'après. Dans le sans. Dans l'absence omniprésente de cet être cher qui nous manque tant. Tant de moments qui nous rappellent à cette douleur. Et pourtant, cela nous apprend aussi que la vie est un si beau et si fragile cadeau. Mais mon dieu que ça fait mal, mon dieu que c'est dur ! Pourtant, la mort reste finalement une banalité car elle fait partie de la vie. Puis il y a ce fossé qui nous sépare aussi des autres, ceux qui ont des mots qui rendent la douleur plus vive, ceux qui ont des reproches, des réflexions qui font mal... même sans le vouloir. Je pardonne, car personne ne sait ce que c'est, sans l'avoir vécu. Parce que même en l'ayant vécu, personne ne traversera une épreuve comme un autre le ferait. Aujourd'hui, je prends ma plus belle plume, après être allée chercher au plus profond de mon âme, des armes encore fraîches dans les yeux pendant que mes mains jouent sur le clavier, afin de partager avec vous, ce drame, qui un jour changea le cours de mon existence. Puisse t-il aider ceux d'entre vous, restés coincés dans une souffrance sans fin, dans une colère destructrice. En toute humilité et avec tout mon amour, Marion.
Ce livre porte vraiment bien son titre : Les banalités extraordinaires.
Marion qui souhaite se ressourcer de valeurs humanitaires part au bout du monde.
Et c'est là qu'elle apprendra le décès de sa mère.
Nous la suivons sur ce chemin du deuil. Ce temps sans fin entre l'annonce et le retour physique auprès de son père et de son petit ami.
Ce temps, sans fin, de l'après. Cette vie ou sa mère ne reviendra pas. Ce temps d'après où la vie va devoir reprendre ses droits.
Je ne peux pas vous mentir, ce livre n'est pas le livre du siècle, mais Marion a réussi à m'emmener avec elle du début et surtout jusque la fin de son livre. Son écriture est cohérente. Il y aurait bien encore un travail de relecture à faire (quelques fautes grossières restent dans le texte) mais j'ai pris plaisir à le lire et il permet également de revisiter sa propre conscience.
Je vous encourage à découvrir.
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