"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Engagé par le professeur Halambique, sigillographe de renom, comme secrétaire, Tintin l'accompagne en Syldavie. Ejecté de l'avion en plein vol, miraculeusement sain et sauf, il prend connaissance d'un complot visant à détrôner le Roi. Volant, comme à son habitude, au secours de la monarchie syldave, il déjouera ce complot qui n'est pas sans allusion à l' Anschluss et à la seconde guerre mondiale. C'est également dans cet épisode que Tintin fera la connaissance de Bianca Castafiore.
Une aventure orientée politique. Un pays "imaginaire" risque l'annexion par son voisin, lui aussi imaginé par Hergé mais très inspiré des conflits des pays d'europe de l'est.
Il n'en faut pas plus pour que tintin prenne l'avion afin d'avertir le roi local de cette menace. Et une fois sur place le voilà à enquêter sur la disparition du....sceptre d'ottokar. D'où, le titre.
A noter la première apparition de la Castafiore. Les Dupont et Dupond ont plus de présence que l'album précédent, en enfilant le rôle comique de l'aventure. C'est aussi dans cet album que tintin brise très furtivement le 4eme mur.
Ce tome 8 sera le dernier du "premier cycle" où tintin est en solo dans ses enquêtes.
Ce huitième tome des aventures de Tintin envoie notre personnage préféré en Syldavie, un état inventé de toute pièce par Hergé, pour le sauver d’un complot visant la couronne. Après quelques péripéties, Tintin arrive tant bien que mal dans ce petit état pour sauver le roi.
Dans cet épisode, le scénario est complet et intéressant. Hergé fait un peu de propagande pour l’époque en accusant certains états européens de s’approprier de plus petits états par la force. Ce qui, faut reconnaître, est toujours d’actualité.
Ce tome nous permet de découvrir le personnage de Bianca Castafiore qui fera par la suite d’autres apparitions jusqu’à l’album qui lui est dédié. On reconnaîtra dans cet album quelques efforts de la part d’Hergé avec des personnages secondaires. Ainsi, un personnage ressemble fortement au capitaine Haddock, et nous retrouverons toujours le même visage qui parle au micro pour la radio.
Au niveau du graphisme, et tout en replaçant l’album dans son époque, Hergé avait un talent inouï à nous surprendre tant dans la manière d’appréhender la mise en page, très cinématique, que les mouvements des personnages, mais aussi dans les décors qui dans cet album sont parfois très riches.
Enfin, on relèvera encore une fois que Tintin est naît sous une bonne étoile, mais ses coups de chance s’amenuise petit à petit, d’album en album, pour ne laisser la place qu’à son talent unique de reporter.
bien comme d'hab avec tintin
Livre super
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