"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Casterman nous propose une réédition, une excellente façon de redécouvrir cet album.
Cette édition est la version originale telle que publiée dans le journal Tintin entre 1961 et 1962. Les originaux dormaient dans les archives, ils ont été restaurés avec soin. Ils étaient publiés semaine après semaine avec une petite phrase récapitulative en exergue.
Un dossier documenté précède cette réédition originale et permet de comprendre comment est venue l'idée de cet album. C'est en réalité, Sophia Loren et un camp de gens du voyage à proximité de chez lui qui sont en partie sources d'inspiration de cet album qui est le plus hors du commun de la série.
Un huis clos à Moulinsart, une intrigue policière où s'enchainent pour notre plus grand plaisir les quiproquos et malentendus les plus drôles.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la relecture de cet album que j'ai vraiment redécouvert.
Une chouette initiative de Casterman.
https://nathavh49.blogspot.com/2024/02/les-bijoux-de-la-castafiore-herge.html
Les aventures de Jo, Zette et Jocko font partie du corpus hergéen mais n'ont pas suscité autant d'enthousiasme que leur "grand frère" Tintin auprès de leur géniteur. Ceux-ci ont en effet été créés à la demande d'une maison d'édition française qui trouvait que Tintin ne véhiculait pas assez les valeurs familiales de l'époque... Hergé s'en est rapidement lassé.
Il n'en reste pas moins que le charme opère en lisant (ou relisant ) ces aventures. La ligne claire dont je ne me lasse pas reste toujours un réel plaisir de lecture.
Concernant l'objet livre lui même, il est agréable de tenir en main une intégrale en un seul tome, pas trop imposant (moins de 300 page).
Le tout premier tintin publié en 1930.
Il en est drôle tellement il est (plutôt) moyen. Il n'y a pas vraiment de scénario mais plutôt une accumulation de scènes/gag. Hergé est en totale roue libre du début à la fin et nous sort une critique de la Russie de l'époque à grand coup de clichés soviétiques.
Tintin le reporter se rapproche plus du MacGyver (il fabrique tout de même une voiture à partir d'un tas de débris !) couplé à un super-héros (il se prend un train dans les dents, se bat contre un ours, se fait exploser par de la TNT...).
Visuellement, ça sent l'inachevé. Le trait évolue tout au long du tome jusqu'à se rapprocher de ce que nous connaissons aujourd'hui.
1932, Tintin est envoyé en Amérique, combattre les gangs de Chicago.
Comme pour son voyage au Congo, tintin se "ballade" et va rencontrer multitude d'aventure. Certains "accidents" sont encore bien grossier (la chute freinée par une branche, l'évasion de la voiture grâce à une scie sortie de nulle part...). Hergé n'évite pas, encore une fois, les clichés (suffit de voir cette usine à viande décrite de façon très raccourci).
Malgré quelques passages scénaristiques "étranges" (l'enlèvement de Milou qui permet de poursuivre l'aventure locale par exemple), ce tome se laisse lire avec plaisir.
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