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Dans un dialogue fictif entre l'artiste Kerros et le président Georges Pompidou, Philippe Le Guillou revient sur les années pompidoliennes, redonnant vie à l'ancien président. Et, derrière l'homme de pouvoir, se dessine en filigrane une figure éminemment romanesque.
En décrivant les bouleversements urbanistiques survenus dans le Paris des années 1970, la maladie secrète du président ou encore les questions sociétales qui marquèrent son septennat, c'est la fin d'un âge d'or qui nous est contée.
Un ouvrage à la portée historique et philosophique, empreint d'une douce mélancolie.
Les livres de Le Guillou sont avant tout un gage de formidable écriture,et celui_ci n'a rien à envier aux autres.
C'est l'époque pompidolienne,et un peintre souvent retiré e Bretagne ,à Venise et à Paris,a peint un portrait de G.Pompidou lors d'une rencontre en Bretagne avant que celui ci ne devienne président.Plus tard,le peintre ,sera parfois appelé à revoir le président.Dans le même temps ,dans le vieux Paris c'est l'insurection:les Halles et tout le quartier vont disparaître du fait de "ce prince des modernes",le béton va surgir de partout,et le peintre se retrouvera un peu otage de ses comparses de bistrot ,compagnie d'ailleurs composée du petit peuple ,de normalien,d'antiquaire etc.De l'autre côté,son admiration pour le président "homme".
C'est un roman,mais la plupart des personnages sont nommés.
C'est une dispute entre les Anciens et les Modernes fort bien racontée.A noter de superbes pages sur Paris.
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