"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'histoire de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d'Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu'on appelle Le Breton, de Flora et d'Árpad. Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball. L'histoire de gens qui n'avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos et mettent le cap vers les confins de l'Espagne, le bout du monde, la fin de l'Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle. Sans se douter que ce chemin emporte ceux qui l'arpentent bien plus loin que ce qu'ils pouvaient imaginer...
Un roman drôle et émouvant qui donne envie de boucler son sac.
Pèlerin Magazine
Sur le Chemin de Compostelle, de belles rencontres et de profonds bouleversements font de ce roman un vrai bonheur de lecture. Un coup de Cœur parce que ça me rappelle de merveilleux moments à cheminer.
Que j'ai aimé cette histoire du début jusqu'à la fin! Les personnages, tous perdus dans leur vie, qui décident un jour de prendre le chemin de Saint Jacques de Compostelle sans savoir ce qui les attends, les paysages tellement bien décrits que l'on s'y croirait, le dépassement de soi, tout ceci fait de ce livre une pure merveille et donnerait même envie de devenir pèlerin à son tour.
J ai beaucoup aimé suivre sur les chemins de st Jacques l'ensemble de ces pèlerins, très souvent un peu cassés par les aléas de la vie et qui parfois sans le savoir se sont engagés dans ce long périple afin de se retrouver, ressourcer.
Des moments de tendresse et de rencontres, des personnages attachants, abimés par la vie , qui se retrouvent un peu par hasard à marcher sur ces chemins de France et d'Espagne.
Des moments de bonheur et de partage qui donnent l'envie de prendre aussi la route , sac à dos, crédence et coquille accrochées au sac et bâton de pèlerin à la main.
Quelles peuvent être les motivations de quelqu’un qui un beau matin décide de mettre dans son sac à dos ses affaires les plus indispensables, d’enfiler ses meilleures chaussures et de se lancer sur les chemins ?
J’avoue que je me suis souvent posé cette question, sans vraiment trouver de réponse tant ce périple qu’il soit religieux ou sportif me laisse aussi admirative que dubitative.
« Le vestibule des causes perdues » met en lumière quelques marcheurs venant de tous horizons et de toutes conditions sociales.
Certains cherchent à atténuer une souffrance, d’autres y cherchent une forme de rédemption ou ont envie de se surpasser.
J’ai mis mes pas dans ceux de Mara, Clotilde, Henrique, Sofia, Flora, Robert, Sept Lieues, Le Breton, Bruce, Arpad.
J’ai partagé leurs souffrances, celles de l’âme qui sont bien plus douloureuses que les ampoules aux pieds.
Au fil des pages, j’ai éprouvé la rudesse du voyage soumis à des conditions météo parfois bien rudes, il pleut, il fait froid mais il faut avancer en serrant les dents.
Ce livre est un pur bonheur, j’y ai découvert la solidarité, la camaraderie mais aussi la naissance de beaux sentiments comme l’amitié et l’amour pour les plus chanceux.
Ce chemin est fait de souffrances mais aussi de mille et un petits bonheurs partagés devant un paysage magnifique ou sur les bancs d’un refuge autour d’un plat de pâtes.
Je crois que je n’irai jamais sur ces chemin de Compostelle, même si finalement, j’aimerais bien.
J'ai adoré me plonger dans cette histoire de Manon Moreau (ou plutôt ces histoires car chaque personnage est une histoire à lui tout seul) avec ce fameux paradoxe qui fait qu'on dévore un livre et qu'on voudrait aussi ne jamais le terminer tellement on y est bien. Le titre est magnifique tout comme les personnages que l'on découvre petit à petit.
L'auteure décrit parfaitement la fatigue, les douleurs, les petits bobos, mais aussi les remises en question, les réflexions sur l'existence, sur ce qu'il faudrait changer... On ressent le soulagement à l'approche des auberges le soir et l'envie de repartir de plus belle le lendemain matin...
On a qu'une envie à la fin de la lecture, faire comme les personnages et boucler son sac afin de se lancer à son tour dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
C'est l'histoire de Mara, Henrique, Clotilde, Flora, Arpad, Le Breton et les autres qui se rencontreront au hasard du chemin, en route pour Compostelle.
Car au-delà du pèlerinage religieux, de la randonnée sportive ou de la balade touristique, Compostelle est aussi parfois une quête informulée qui permet à ceux qui prennent le chemin de faire le point, de faire son deuil, de se trouver, tout simplement…
Et c'est bien sur ce qui va arriver aux protagonistes du Vestibule des causes perdues : partis le coeur en miettes, ou la tête en vrac, en colère contre la terre entière ou simplement contre eux-mêmes, ils vont lentement se réparer et se rabibocher avec eux-mêmes, réapprendre à s'aimer et à aimer les autres.
Une histoire très bisounours qui donnera envie de partir sur el camino pour y découvrir la beauté de la marche et de la nature ou tout simplement un peu de spiritualité.
A noter qu'on peut AUSSI partir en pèlerinage à Compostelle en étant parfaitement en accord avec soi-même !
Voilà un roman court et crédible sur les pèlerins de Compostelle. Notre rencontre avec chaque marcheur et ce groupe hétéroclite qui se consolide au fil des heures de marche nous permet de découvrir les attentes de chacun au fur et à mesure que le paysage avance vers cette fin qui n' en est pas une et un nouveau départ ou une prochaine étape pour ces marcheurs. Une belle lecture enthousiaste et optimiste.
J'ai aimé et cheminé sur le chemin vers Compostelle avec les héros de ce roman sans difficulté.
Une belle et fine analyse des individus et des comportements humains ...
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