Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le silence des livres ; ce vice encore impuni

Couverture du livre « Le silence des livres ; ce vice encore impuni » de George Steiner et Michel Crepu aux éditions Arlea
  • Date de parution :
  • Editeur : Arlea
  • EAN : 9782869597204
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La Haine du livre est bien sûr, avant toute chose, une provocation. Pour quiconque connaît l'oeuvre de Steiner, son amour du livre est incontestable. Néanmoins une question le taraude : Pourquoi l'Occident, malgré la culture, a-t-il produit la barbarie ? George Steiner relate dans un premier... Voir plus

La Haine du livre est bien sûr, avant toute chose, une provocation. Pour quiconque connaît l'oeuvre de Steiner, son amour du livre est incontestable. Néanmoins une question le taraude : Pourquoi l'Occident, malgré la culture, a-t-il produit la barbarie ? George Steiner relate dans un premier temps l'histoire du livre, son évolution technique (tablette d'argile, papyrus ou papier), son importance dans le destin de l'Occident : la Bible en est évidemment la référence centrale, aussi bien que les grands fondamentaux philosophiques, d'Aristote à la philosophie contemporaine ; enfin, la littérature et l'Âge d'or du livre. George Steiner s'intéresse ensuite à ceux qui ont voulu la fin du livre, au nom de la supériorité de la transmission orale, des charmes d'une innocence rousseauiste ou de l'utopie révolutionnaire. Enfin, il aborde les nouvelles menaces : la censure, les nouvelles technologies, la révolution électronique qui creuse davantage encore le fossé entre littérature du savoir et littérature du pouvoir.
La réponse de Michel Crépu met en lumière cette relation de désir au livre, d'amour du sens inépuisable, et l'éventualité d'une fin, la peur, voire la haine. Il en résulte une expérience très paradoxale de la vulnérabilité du livre : ce qu'on éprouve, c'est la puissance de cette fragilité. C'est l'expérience même de la lecture qui est en jeu.

Donner votre avis