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Le siecle de ma famille juive

Couverture du livre « Le siecle de ma famille juive » de Francois Jacquet-Francillon aux éditions Transmettre
Résumé:

Ce livre nous décrit la vie de personnes persécutées, indépendamment de la mort qu'on leur a infligée. Si nous devons rappeler sans cesse cette mort atroce, toujours s'en souvenir et la commémorer, l'auteur nous apprend à ne jamais occulter la vie qui a précédé, une vie faite de désirs et de... Voir plus

Ce livre nous décrit la vie de personnes persécutées, indépendamment de la mort qu'on leur a infligée. Si nous devons rappeler sans cesse cette mort atroce, toujours s'en souvenir et la commémorer, l'auteur nous apprend à ne jamais occulter la vie qui a précédé, une vie faite de désirs et de joies, de rêves et d'espoirs, de liberté et de succès. François Jacquet-Francillon retrace ainsi le parcours vital de sa famille maternelle, notamment de ses grands-parents, Rifca Sahna-Bucsbaum et Ghidali Bucsbaum, Juifs roumains naturalisés en 1927, qui vécurent à Paris où ils furent capturés et déportés à Auschwitz en décembre 1943. Sur ces captures François Jacquet-Francillon fournit un ensemble de précisions factuelles, soulignant qu'elles furent organisées et effectuées par divers fonctionnaires de «l'État français » qui collaboraient ainsi aux projets nazis... François Jacquet-Francillon raconte également l'aventure de ses propres parents, à commencer par sa mère, Dora, la fille des Bucsbaum, qui parvint à échapper aux policiers lancés à sa recherche, grâce à l'intervention d'un jeune homme non juif qui offrait l'hospitalité à des personnes persécutées et pourchassées et qui allait devenir son père, Pierre Jacquet-Francillon. En évoquant la vie et le destin de sa famille juive au vingtième siècle, l'auteur interroge la transmission des traumatismes de la guerre à lui et à sa génération à travers lui, mais aussi à ceux de la génération précédente qui, comme sa mère, échappèrent aux policiers allemands et français, mais ne cessèrent jamais de chérir leurs proches, leurs parents, que les nazis et leurs « collaborateurs » français avaient condamnés à mort.

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