"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la littérature italienne, Luigi Malerba fait cavalier seul. La critique unanime a salué en lui l'humoriste qui manquait à la nouvelle génération. Le Serpent cannibale commence avec l'invention du chant mental et s'achève avec un crime cannibalesque. Entre ces deux extrêmes se déploie l'aventure d'un mythomane qui entretient un rapport d'amour et de violence avec une femme qui n'existe pas. Allègre et féroce, le récit de cette vie inventée ne laisse pas d'inquiéter le lecteur par de perpétuelles allusions à la vie quotidienne. Le répertoire malerbien fait flèche de tout bois : ruminations intérieures, raisonnements qui se mordent la queue, messages para-scientifiques, illuminations subites, que n'invente pas la méticulosité diabolique de cet étourdis-sant rêveur ? Sérieux dans les détails futiles, frivole sur les sujets graves, il nous promène dans une Rome singulière, éclairée par la lueur oblique de son délire mordant...
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