"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un jeu du chat et de la souris machiavélique au coeur du Mont Saint Michel et dans le Caire des années 1920.
Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'État, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Elle est conduite en secret, par la DST, au Mont-Saint-Michel.
Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide : des cadavres d'enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage : une goule serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.
À première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant...
En 2005, Marion, 40 ans, se retrouve embarquée par trois agents de la DST qui la mettent en sécurité au Mont Saint Michel pour une durée indéterminée. Elle y est accueillie par sœur Anne, une religieuse de la communauté qui a l’habitude de rendre ce genre de service aux autorités. Elle a néanmoins l’impression d’être encore en danger et à tout le moins espionnée en permanence. Secrétaire à l’Institut médico-légal de Paris, elle aurait vu ou fait quelque chose qui l’aurait mise dans cette situation. Et au matin, elle découvre sur son lit une enveloppe contenant un message chiffré en forme d’énigme à résoudre. Puis, emmenée par un frère aux archives de la ville d'Avranches, elle tombe par hasard sur le journal intime d’un détective privé anglais, Jeremy Matheson basé au Caire. Il y relate une enquête assez étrange remontant au mois de mars 1928. Tout avait commencé avec la découverte des cadavres de trois enfants issus des quartiers pauvres atrocement mutilés, « martyrisés à mort, griffés, mordus jusqu’à amputation de morceaux de chair. » Il se raconte dans la ville que le célèbre monstre des Mille et une nuits, la Goule, serait réapparu et aurait à nouveau frappé…
« Le sang du temps » est un thriller assez bien mené et comportant les habituels ingrédients du genre, barbarie, sadisme, meurtres en série. Cependant l’intrigue est menée de façon assez surprenante. Le lecteur croit au départ que le personnage principal est Marion. Il se fourvoie et doit d’ailleurs attendre la page 269 pour enfin savoir la raison de sa mise à l’isolement. À part des descriptions de parties plus ou moins fermées au public, des allées et venues furtives et pas mal de courant d’air, il ne se passe pas grand-chose pendant les deux tiers de la narration. L’intérêt se tourne alors vers l’histoire de Jeremy. Et là encore, le lecteur va se retrouver avec toutes sortes de fausses pistes et surtout une fin complètement surprenante, paradoxale, voire invraisemblable, avec rien moins que trois hypothèses possibles qu’on ne révèlera pas pour ne pas trop gâcher le plaisir d’un éventuel lecteur. L’impression générale que donne la lecture cet ouvrage de divertissement est celle d’une narration un brin poussive, tirant parfois un peu trop à la ligne. Cet opus est loin d’être le meilleur de maître Chattam…
Marion doit fuir au plus vite, détentrice d'un secret d'état, menacée de mort, la DST l'as conduit au Mont St Michel, et pendant son séjour elle va découvrir un journal intime et cette lecture va rythmer ses journées.
L'histoire est divisée en deux périodes Automne 2005 ou Marion est cachée au Mont St Michel et essaye de passer le temps comme elle peut et Mars 1928 au Caire ou on découvre le récit de Matheson qui enquête sur des meurtres d'enfants.
C'est mon 15e livre de cet auteur et il arrive encore à me surprendre, il y a un côté thriller mais aussi un cadre assez ésotérique, d'abord il nous fait voyager entre le mont St Michel, lieu énigmatique rempli de mystères, et l'Egypte, le berceau de l'humanité, un pays pour lequel je me passionne depuis de nombreuses années.
Il y a deux intrigues et c'est deux fois plus captivant, certaines de mes comparses de lectures étaient désemparés, vu qu'on sort du dernier volet de l'âme du mal, effectivement, c'est très différent, mais c'est vraiment le point fort de cet auteur, il adore déstabiliser son lectorat, en passant d'un style à un autre.
Sur tous les livres que j'ai pu lire de Maxime Chattam, il m'a seulement déçu une seule fois, comme son maître Stephen King, et à chaque fois qu'il m'embarque dans une nouvelle aventure, je me dis, il est vraiment trop fort.
J'ai été très vite captivée par cette atmosphère angoissante et terriblement mystérieuse, j'ai reconnu les codes de l'auteur, la façon qui ficelait sa trame et cette addiction qu'on retrouve à chacun de ses ouvrages.
Donc c'est une excellente lecture que m'a offerte cet auteur, bon la fin est carrément folle, et un peu ouverte, je n'aime pas trop généralement, mais avec lui cela passe, le lecteur ou la lectrice comprendras ce qu'il voudra.
Au prochain avec plaisir, mais si c'est une relecture, c'est tellement bon de redécouvrir son oeuvre.
Marion ,employée à l'institut médico-légal est exfiltrée par la DST car elle a lu un document qu'elle n'aurait pas dû voir ,pouvant faire trembler le pouvoir en place . Mise en sécurité dans une fraternité religieuse au Mont-Saint-Michel ,elle va essayer de s'occuper en aidant les religieux et trouver dans les archives un livre écrit par un détective qui enquête sur un tueur d'enfants au Caire en 1928 .Ces deux histoires vont s'imbriquer pour nous entraîner dans un bon thriller grâce au talent de l'auteur .
Et la nuit éternelle de l'antre avança sa langue en sa direction pour recouvrir tout son être. "
Le Caire en 1928... le Mont Saint-Michel en 2005... une intrigue énigmatique.
5,5/10... Bof. Ce roman m'a globalement déçu. L'intrigue est moyenne et les personnages n'ont aucunes profondeurs. Aucune empathie pour qui que ce soit, sinon pour le soudanais qui n'a malheureusement servi que d'épouvantail. Chattam n'est vraiment pas constant dans ses œuvres qui sont finalement comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Je continuerai néanmoins à le découvrir.
J'adore ce genre d'ambiance sombre avec des souterrains, des cachettes et un tueur.. Maxime Chattam nous tient en haleine! :p
Un très bon polar un peu trop sordide cependant!
J'aime bien le style d'écriture de Maxime Chattam.
C'est le premier roman que j'ai lu et j'ai été happée tant par l'histoire des personnages que le lieu oh combien merveilleux du Mont Saint Michel. L'auteur nous emmène à travers un labyrinthe entre le mont et le Caire et si le lecteur peut se perdre, l'intrigue est rondement menée et nous tient en haleine jusqu'au bout.
J'aimerais beaucoup lire le dernier thriller car j'aime bien voir l'évolution de l'écriture chez un auteur qui se bonifie avec l'âge ou reste fidèle à son premier style. Si je peux gagner le prochain thriller je commencerai bien l'année 2018....
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !