"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le Prince du feu renoue avec la tradition hassidique. À l'étrangeté de l'imaginaire hassidique, aux dibbouks, aux rabins errant et conteurs, il ajoute la maîtrise des techniques les plus modernes, notamment celles des trucages du cinéma puisqu'il est cinéaste. Les dix récits entremêlent passé, présent et avenir avec une virtuosité impressionnante. Atmosphères fantastiques, lumières mystérieuses naissent par la grâce de moyens infimes et parviennent à nous faire perdre toute idée de l'époque dans laquelle nous vivons. Les métropoles existent, mais même dans ces espaces modernes, le primitif et le sauvage subsistent. L'univers est gouverné par les lois ancestrales, inexorables et cruelles. La fatalité s'abat, sans faille, sur les personnages. Dibbouks, fantômes et démons sont aussi réels que les trains. D'une noirceur absolue, une immense poésie enveloppe pourtant Le Prince du feu, comme pour adoucir l'amertume d'un monde où la mort est partout présente. L'auteur jongle avec les notions de réalité, de rêve, de monde intérieur ou d'inframonde sans pour autant nous dérouter : il nous envoûte plutôt.
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