"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Ces nuits d'été au cours desquelles nous devisions étaient chargées de senteurs lourdes, parées de lumières mystérieuses qui balayaient à peine la cour intérieure où nous nous trouvions, et qui émanaient des fenêtres des habitations qui nous entouraient. Cela nous donnait parfois l'occasion d'observer les silhouettes qui se découpaient à travers les vitres, allaient et venaient, nous donnant l'impression d'être au milieu d'un théâtre d'ombres jouant la pièce de leur vie. » Sevil est Azerbaïdjanaise et Asef est Arménien ; elle travaille sur le marché tandis qu'il ne vit que pour la lecture. Alors que tout les différencie, ils sont pris dans une guerre qui oppose leurs pays depuis de longues années. Séparés, ils continuent leurs chemins et rêvent constamment l'un de l'autre. Qui sait s'ils se recroiseront un jour... Avec beaucoup de sensibilité, Dilbadi Gasimov aborde la guerre arméno-azerbaïdjanaise sous un angle différent : celui des hommes, et de ses victimes. À défaut d'être le premier, ce roman est un des rares à traiter ce conflit non pas d'un point de vue nationaliste mais humain, sans accuser ni démontrer la responsabilité de l'une ou l'autre partie. En brossant cette fresque sociale, ce sont la misère, les désillusions, les amours mortes et l'injustice des affrontements qui sont restituées. Écrivain d'origine azerbaïdjanaise, Dilbadi Gasimov publie après de nombreuses parutions de nouvelles son premier roman aux Éditions du Panthéon.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !