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Durant ces heures capitales et ces journées d'épreuves. Une défaite alliée en Normandie n'était pas exclue, ni les conséquences terribles qui en auraient découlé. C'est pourquoi il est passionnant de rassembler aujourd'hui les pièces de ce gigantesque puzzle dont la mise en place a finalement abouti au succès de cette opération sans précédent. Dans ce livre, Larry Collins s'est attaché à retrouver, démonter, expliquer heure par heure la trame secrète des événements, les décisions des chefs - leurs erreurs aussi -, du montage du projet au déroulement et au succès final de la plus fantastique partie d'échecs de l'Histoire contemporaine. Un jour du miracle qui fut aussi un jour de deuil et de gloire
Savez-vous que le nom de code du débarquement des alliés en Normandie devait d’abord être « Mothball » (boule de naphtaline) avant que Churchill le transforme en « Overlord » (suzerain), terme nettement plus évocateur et plus flatteur ? Savez-vous que les ports artificiels qu’il fallut mettre en place représentaient deux millions de tonnes de ciment et d’acier et qu’ils nécessitèrent de venir des Etats-Unis des remorqueurs car leurs homologues anglais n’étaient pas en nombre suffisant ? Savez-vous que le premier acte de résistance eut lieu le 11 novembre 1940 et qu’il fut le fait de jeunes lycéens et étudiants brandissant deux cannes à pêche (deux gaules, c’est-à-dire De Gaulle) et que les Allemands ouvrirent le feu pour disperser la manifestation ? Savez-vous que la moitié de l’effectif du prestigieux corps des troupes d’élite des SAS (Special Air Service) britannique était composé de jeunes Français ?
Tous ces faits peu connus et bien d’autres constituent la matière du « Jour du miracle », livre basé sur les coulisses de l’événement le plus déterminant de la seconde guerre mondiale. En effet, ce jour-là et les suivants, tout se joua sur le fil du rasoir. La météo, la chance, les actions de la Résistance qui ralentirent la progression des Panzers allemands et surtout l’obstination d’Hitler, intoxiqué par l’illusion des divisions fantômes de l’Opération « Fortitude » s’apprêtant à débarquer pour un « vrai » débarquement dans le Pas-de-Calais, décidèrent du sort des armes. Sans parler de la périlleuse attaque de la pointe du Hoc pour neutraliser des batteries de canons qui n’avaient pas été installés tout comme les destructions de villes normandes et leurs milliers de morts civils pour bloquer des divisions qui ne vinrent jamais. Un livre passionnant, bien écrit, agréable à lire. De l’Histoire passionnante et à la portée de tous.
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