"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" En latin, nemo veut dire "personne". Tout bien réfléchi, n'être personne me va comme un gant, ou plutôt comme un loup de velours. Je ne veux plus savoir qui je suis censé être. Je veux m'inventer une identité, changer sans cesse de nom, de forme, de consistance, être un oiseau, un nuage ou un embrun, voire une note en bas de page. Je veux infiltrer une pellicule de cinéma, pénétrer un tableau, continuer une histoire après le mot fin... J'adore simuler, introduire le trouble, casser le cours des choses. Mélanger le réel et le fantastique, inextricablement. " Gilles Jacob réalise ce rêve dans cette fiction composée d'une soixantaine de lettres comme autant de petites nouvelles adressées aussi bien à des actrices (Juliette Binoche, Delphine Seyrig, Rita Hayworth, Jane Fonda...), des cinéastes (Resnais, Bergman, Woody Allen, Fellini...), des acteurs (Cary Grant, Kenneth Branagh...), des écrivains (Conan Doyle, Le Clézio...), des personnalités de divers horizons (le maréchal Juin, Georges Kiejman, Yves Mourousi...), des personnages (Don Quichotte, le loup de Tex Avery, la Petite Sirène...). Avec une grande élégance de plume et beaucoup d'humour, le président du Festival de Cannes quitte ses habits officiels pour nous convier à une promenade très personnelle et pleine de fantaisie au coeur de laquelle - miracle de l'écriture - la vie, en effet, passe comme un rêve.
Le fantôme du capitaine de Gilles Jacob est un recueil de lettres imaginaires que l’auteur adresse à un casting éblouissant d’acteurs ou écrivains.
Je pourrais moi aussi, modestement, écrire à la statue du commandeur qu’est Gilles Jacob.
Je pourrais lui dire que j’ai perdu au fil des pages l’intérêt de nous faire partager ses propres rêveries solitaires. Le livre aurait pu se résumer à une seule lettre, à une seule maxime : à trop rêver ne passe -t-on pas à côté de la vraie vie. GJ, alias Narcisse hésite entre l’illusion du bonheur ou la maîtrise de son destin.
Je comprends que certaines fées t’inspirent divinement ! Que serais-tu sans la fée Juliette ou la fée Mélanie ! Par manque d’inspiration, le texte se volatilise aussi vite que se tourne la page.
Si «Ecrire est un bonheur et un supplice »pour GJ, que reste-t-il au lecteur sinon un thème original de lettres bercées par une petite musique lancinante.
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