"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque Colette, âgée de soixante-quinze ans, commence d'écrire "Le fanal bleu", qu'elle projetait d'abord comme un journal, il n'est plus question pour elle de courir. Marcher, bouger même lui est douloureux et de plus en plus difficile. Immobilisée, elle ne quitte plus guère son logement du Palais-Royal ni son "radeau travail" comme elle nomme son lit. Le monde immédiat, elle l'observe nuit et jour de sa fenêtre. Mais elle garde un appétit insatiable, un désir inflexible, ce qui unit sans discontinuer le moi-même d'une fillette aux aguets à l'écrivaine insomniaque qui se balance sur son radeau d'écriture et affirme : "Je n'ai plus la maison, la cinquantaine est loin... Il me reste l'avidité. C'est la seule force qui ne se fasse pas humble avec le temps." (Chantal Thomas)
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