"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Baptiste Bordave mène une existence plutôt morne jusqu’au jour où un inconnu sonne à sa porte, demande à téléphoner et meurt subitement. Or, lors d’un dîner en ville, pas plus tard que la veille, Baptiste a eu une conversation édifiante évoquant justement cette situation contrariante où l’on finit toujours par être le premier suspect de la police. Baptiste décide donc d’abandonner le corps et d’endosser l’identité du mort. Dorénavant, il sera Olaf Sildur, citoyen suédois installé à Versailles. A lui la confortable Jaguar, la superbe villa et la magnifique femme d’Olaf ! Mais la situation est étrange, inquiétante même. Pourquoi Olaf est-il venu mourir chez lui ? Dans quelles magouilles trempait-il ? Pourquoi sa femme, grande amatrice de champagne, l’accueille-t-elle avec tant de désinvolture ? Et qui sont les deux hommes qui font le pied de grue devant la villa ? Après quelques jours hors du temps le nouvel Olaf doit fuir, entraînant dans son sillage sa nouvelle épouse.
Un roman aussi pétillant que le champagne qui coule à flots entre ses lignes. Situations et dialogues cocasses et absurdes, aucun souci de vraisemblance…Amélie Nothomb se fait plaisir en laissant divaguer son imagination et nous fait plaisir en nous régalant de ses loufoqueries et de ses délires.
Inutile de chercher une logique, une explication ou une morale à cette histoire purement fantaisiste. Il faut juste se laisser porter, boire une coupe et apprécier…Santé !
L'imagination prolifique d'Amelie Nothomb fait d'un scénario improbable une réalité. Quand l'opportunité vous est donné d'échanger votre vie routinière pour une vie beaucoup plus pétillante, vous ouvrez la porte, on verra après.
Lorsque "Le fait du prince" est paru en 2008, toutes les critiques ne parlaient que du champagne dont Amélie traite largement dans ce roman et, après l'avoir lu, cet état de fait m'interpelle. Le champagne a bien entendu une grande importance dans le roman mais l'acharnement des journalistes sur ce point me fait me demander s'ils n'ont pas conçu leurs articles en se basant sur la quatrième de couverture. A mon sens, l'intérêt du livre est ailleurs et plutôt à chercher dans la filiation littéraire de l'absurde tant le personnage de Baptiste Bordave a des traits de caractères qui rappellent le Meursault de "L'Etranger" de Camus, à savoir cette inconscience, ce manque de recul face à la situation même si dans le cas du "Fait du prince", la décision complètement loufoque de changer d'identité devient presque logique au fil des pages. Amélie fait d'ailleurs s'interroger Baptiste sur le fait que l'un de ses interlocuteurs s'appelle Meursault.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce crû 2008 (excusez-moi du jeu de mots) est, à mon sens, délectable et ce, malgré sa brièveté. On retrouve dans cette histoire ce qui nous avait séduit dans "Attentat", c'est à dire des personnages hors du monde, en décalage avec la réalité en dépit de l'absence, dans ce roman, de nom insolite, marque de fabrique de l'auteure. Il y a chez Amélie Nothomb plusieurs facettes. Chaque année, elle est tour à tour dans l'autobiographie, la biographie ou, dans le cas présent dans la fable, une fable dénuée de morale qui donne raison aux attitudes incompréhensibles de ses personnages et, dans le cas présent, est garante d'une nouvelle vie plus enrichissante que la précédente.
Le plaisir que m'a procuré "Le fait du prince" me pousse à m'interroger sur la critique littéraire dont les avis concordent presque toujours et où les éléments qui ont séduit se retrouvent dans chaque publication. Un seul avis compte réellement, c'est celui du lecteur et le mien est qu'il s'agit d'un bon Nothomb. Quel est le vôtre ?
Ce livre sous fond de champagne a été un bon moment de lecture, comme j'adore l'auteure et que j'ai eu la chance de a rencontrer, j'ai retrouvé dans ma bibliothèque "Le fait du prince" qui nous conte l'histoire de ce brave Baptiste Bordenave qui va ouvrir sa porte a un automobiliste en panne afin qu'il puisse téléphoner...mais voilà alors que la veille avec des amis ils évoquaient le sujet que si une telle situation se présenterais, pourquoi pas prendre la place de l'autre ?
Mais pourquoi ?
Tout simplement car notre automobiliste va faire l'objet d'une crise cardiaque et mourir chez Baptiste et qu'en effet il va prendre sa place en usurpant son identité!!
Le roman est tellement imprévisible que l'on s'y prête et qu'on se laisse embarqué dans cette folle histoire ou notre Baptiste va rejoindre la maison du mort et y trouver sa femme et qu'a base de coupe de champagne (emblématique à Amélie) il vont refaire le monde...
Très bon moment de lecture bien distrayante comme à chaque fois un roman D'Amélie Nothomb que j'ai apprécié.
Encore un roman d'Aurélie Nothomb que j'ai dévoré en deux heures! Encore une histoire farfelue comme elle sait si bien les écrire. J'adore le personnage principal qui, peu sûr de lui, se révèle pourtant être un excellent usurpateur.
Alors que le début est prometteur, avec le narrateur qui prend d'abord le nom puis la place d'un autre. Il s'installe dans sa maison, avec sa femme, apprécie son confort ... ok et après ???
Un roman qui se lit vite comme d'habitude, l'écriture est fluide et précise mais on se retrouve un peu comme le personnage principal bloqué dans son rôle et nous dans notre lecture.
Avis complet : http://vibrationlitteraire.com/2016/05/07/prince-amelie-nothomb/
Je n’en dirai pas beaucoup car ce livre est très court.
En tout cas, l’histoire et les personnages sont rocambolesques comme on peut s’y attendre avec cette auteure !
Nous suivons Baptiste qui décide d’usurper la vie d’un homme mort chez lui d’une crise cardiaque. Cet inconnu mène une existence peu ordinaire et est milliardaire (oui, rien que ça !). Et c’est tout ce que je dirai de ce récit!
Les personnages sont clairement tous plus surprenants les uns que les autres, l’histoire est abracadabrante. J’ai passé un bon moment de lecture en compagnie d’Amélie Nothomb et de ses écrits farfelus. En plus, il y a un clair suspense qui dure jusqu’à la conclusion de l’histoire. Enfin, je trouve l’écriture de cette auteure toujours aussi belle, fluide, agréable, presque poétique en fait !
Ce livre m’a clairement conforté dans mon amour pour cette auteure et ses romans. J’ai hâte de me plonger dans le suivant !
Ma soeur ayant tous ses livres ou presque, je n’ai plus qu’à tendre la main pour les dévorer !
. « Le fait du prince », c’est un genre de conte contemporain, avec omniprésence du champagne cher à l’auteur.
Une histoire un peu extravagante d’usurpation d’identité.
Pas vraiment grand-chose à en dire.
Je ne suis pas une inconditionnelle d’Amélie Nothomb, loin s’en faut, mais je ne déteste pas pour autant.
Seuls les hasards des vide greniers et de leurs prix défiants toute concurrence me poussent à acheter ses livres.
« Le fait du prince », un euro pour deux heures de lecture pas déplaisante, c’est plus qu’honnête .
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