"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« .Jean Christian. Il interrompit sa marche, revint à sa place, il se rassit. Le Colonel fit de même, il se sentit dans une contrainte insurmontable ; il pensa à ses prises sanglantes du pouvoir. Pourquoi se couvrir d'honneur avec le sang de ses compatriotes ? Les mots de Jean Christian lui revinrent en mémoire : toutes les portes vous seront fermées sauf la porte du tombeau ou par chance celle de l'exil. La bassesse et la honte montèrent en lui, couvrirent son coeur tels des lierres étouffants. » Après « Des Roses et des Ronces », un recueil des poèmes, une expression du beau et « Une vie à Mangueba », un roman très remarqué où il retrace une période de guerre civile, Fred Bissahou évoque ici le rôle néfaste des puissances étrangères qui pactisent avec les Chefs militaires pour des intérêts égoïstes. « Le Coup d'Etat de mon père » s'impose comme une dénonciation des manipulations politiques, il souligne les péripéties d'une destitution de pouvoir, révèle la triste réalité d'un peuple : le peuple africain.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !