"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et si l'homme parfait n'existait pas ? C'est la question que se pose Paul, que sa compagne vient de presser d'emménager à deux, et tous les aventuriers de la vie conjugale qu'il croise sur sa route, du jeune père de famille en burn-out à l'addict aux sites de rencontres. Ont-ils définitivement perdu le mode d'emploi avec les femmes ?
Le récit incisif de leurs histoires hilarantes n'épargne personne, pas même leurs compagnes, à qui tout semble réussir. Comment surmonter cette crise de la masculinité ? Ils choisissent de se révolter et mettent en place une drôle de structure d'entraide, dans le plus grand secret : le club des pauvres types...
Guide de survie conjugale, ce roman réjouissant et libérateur décrypte les nouvelles relations entre hommes et femmes.
Jonathan Curiel, trente-quatre ans, est l'auteur d'un premier roman chez Fayard, Génération CV (2012).
Paul et Claire sont en couple depuis quelques temps déjà lorsque cette dernière décide de franchir une étape en pressant son compagnon afin qu'ils emménagent ensemble. Paul a maintes fois essayé de retarder l'échéance mais rien n'y fait…L'heure fatidique a sonné.
Source de bonheur et moment important dans la vie d'un couple, cette nouvelle aventure peut également être à l'origine d'un grand stress et d'une bonne dose d'incompréhension. Entre le choix du nouvel appartement, les déménagements à organiser et la décoration, les sources de frictions sont déjà nombreuses. Sans oublier la gestion du nouvel espace qui peut, à elle seule, se transformer en guerre des tranchées.
Paul, constatant au fil de leurs soirées entre amis, qu'il n'est pas le seul à avoir du mal à s'adapter à la vie de couple, et à développer un sentiment de révolte, crée avec ses compagnons d'infortune « le club des pauvres types », sorte d'exutoire, visant à organiser un mouvement de résistance et à essayer de décrypter ces phénomènes si complexes que sont leurs compagnes…
Jonathan Curiel nous livre ici un roman frais, à l'écriture simple et légère, qui aborde les relations hommes-femmes sous un regard très corrosif, tout en y mêlant une bonne dose d'humour et de sens critique. Mais il ne faut pas s'y méprendre… Bien que l'histoire soit présentée à travers le regard d'un homme, « victime » autoproclamée, ce roman n'épargne personne, chacun en prenant pour son grade au fil des différents chapitres.
J'ai particulièrement apprécié la scène de l'emménagement dont « la Guerre de la couette » ou encore la gestion de la salle de bain qui sont des passages qui en feront certainement sourire plus d'un :)
Je remercie les éditions Fayard pour ce partenariat ainsi que pour leur confiance.
Ce livre est plutôt destiné aux trentenaires ou quarantenaires à qui ça parlera à coup sur. Ces petites aventures et histoires nous prouvent à quel point les femmes et les hommes ne fonctionnent pas de la même manière face à la vie, aux différents événements qui la parsèment. Il faut dire qu’il est de plus en plus difficile pour les hommes de trouver leur place, les femmes étant de plus en plus libres et libérées.
On suit les aventures de Paul et de Claire, jeune couple qui décide de s’installer ensemble, bien sûr leurs conceptions de l’engagement n’est pas la même, celui de la déco non plus. Au cours d’une soirée entre amis Paul se rend compte qu’il n’est pas le seul à être perdu et décide de constituer un club pour les hommes en détresse.
C’est un roman sympa, frais et dans l’air du temps, l’écriture est sans chichi mais efficace. J’ai aimé l’humour et le fait que tout le monde en prend pour son grade que ce soit les hommes ou les femmes. Beaucoup de dérision et quelques situations qui font sourire car très réalistes notamment le fameux tour chez Ikea …
VERDICT
Une lecture détente qui saura ravir les trentenaires et qui fera passer quelques heures de lecture bien sympathique. Pour ceux qui aime lire autour du couple et aime rire des travers de chacun
https://revezlivres.wordpress.com/2015/10/01/le-club-des-pauvres-types-curiel-jonathan/
Très inégal ce roman à réserver tout de même au public visé, les trentenaires voire jeunes quarantenaires pour qui ces souvenirs ne sont pas trop lointains. Les débuts de chapitres peuvent être longs, les dialogues sont beaucoup plus vifs et intéressants, on y lit pas mal de réflexions drôles, décalées qui parfois font mouche et parfois font un peu "bonne blague à recaser". On sent que l'auteur en a sous le pied mais qu'il ne se libère pas totalement, ce qui fait que les bonnes intentions ne sont pas exploitées à fond. Ah, comme j'aurais aimé plus de délire et de décalage ! Certains passages sont très réussis, comme la visite du jeune couple à Ikea avec les parents de Claire, et le désintérêt de Paul qui demande à son beau-père "au crâne dégarni et au style élégant s'il souhaite (l)'accompagner quelques minutes dans la piscine à boules mais il ne répond pas, hélant son épouse comme pour se débarrasser de (lui)". (p.27), ou encore le séminaire avec une collègue très en forme.
Mes souvenirs de trentenaire jeune installé et jeune papa sont un peu anciens, je ne suis sans doute pas le lecteur visé par ce roman qui devrait convenir à la génération qui me suit, qui lui parle directement.
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