"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Agnès Ledig, avec la sensibilité et l'empathie qui la caractérisent, raconte par la voix d'une petite fille, Annabelle, le parcours de Simon, son amoureux atteint de leucémie, et les émotions qu'elle ressent. Avec des mots simples et justes, Agnès Ledig aborde un sujet très difficile, la mort d'un enfant malade et l'indicible chagrin de son amie.
Cette histoire poignante- qui suit la trame de son dernier roman adulte Dans le murmure des feuilles qui dansent - permet en douceur d'appréhender, en famille, cette notion délicate. Elle a aussi pour vocation d'offrir à l'enfant concerné par la mort d'un proche, un outil concret pour vivre le deuil et apprivoiser le chagrin?: un geste symbolique, ici les mots doux qu'Annabelle écrit et va ensuite déposer dans la forêt qu'aimait Simon. Dans une nature à la fois poétique et puissante, la vie est plus forte que tout.
Agnès Ledig, avec la sensibilité et l'empathie qui la caractérisent, raconte par la voix d'une petite fille, Annabelle, le parcours de Simon, son amoureux atteint de leucémie, et les émotions qu'elle ressent. Avec des mots simples et justes, Agnès Ledig aborde un sujet très difficile, la mort d'un enfant malade et l'indicible chagrin de son amie.
Cette histoire poignante- qui suit la trame de son dernier roman adulte Dans le murmure des feuilles qui dansent - permet en douceur d'appréhender, en famille, cette notion délicate. Elle a aussi pour vocation d'offrir à l'enfant concerné par la mort d'un proche, un outil concret pour vivre le deuil et apprivoiser le chagrin : un geste symbolique, ici les mots doux qu'Annabelle écrit et va ensuite déposer dans la forêt qu'aimait Simon. Dans une nature à la fois poétique et puissante, la vie est plus forte que tout
Agnès Ledig réussit par un tour de force génial à évoquer le difficile sujet de la mort avec nos enfants, dès 5 ans. A travers des mots simples, elle traite les différentes étapes du long chemin allant de la nouvelle du décès jusqu'à l'accepter et vivre avec et ce tout en poésie, finesse, empathie, douceur, sincérité.
Les illustrations sont de vraies œuvres d'art: douces, colorées, laissant le champ à l'imagination.
Bref ce duo est génial et ce livre est une merveille.
magnifique album jeunesse !
Ce beau texte d’Agnès Ledig, accompagné des dessins de Frédéric Pillot, dit la vie, la mort. il dit l’amitié entre enfants, et le chagrin de la perte d’un ami, souvent mal mesuré par les adultes. Il parle de ces moments si difficiles pour des parents qui cherchent la bonne attitude face à leurs jeunes enfants, à la suite du décès d’un proche : faut-il dire, ou au contraire ne rien dire ?
La couverture est belle, toute douce. Le graphisme est joli, sobre, aux couleurs doucement automnales, pour exprimer le bonheur d’être ensemble, les passions partagées, puis l’absence, le silence, la mort, pour dire l’après, quand il faut comprendre, pleurer, accepter.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/01/21/le-cimetiere-des-mots-doux-agnes-ledig-frederic-pillot/
Cet album jeunesse aborde avec pudeur et simplicité, avec moult émotions également, un sujet terrible : la mort d’un enfant.
Cette douleur est vécue à hauteur d’enfant également, car c’est une petite fille qui raconte sa peine immense. Paradoxalement, c’est ce qui fait toute la joliesse de l’histoire. C’est bizarre, je sais d’associer ces deux choses antinomiques que sont la mort et la beauté, et il faut bien tout le talent d’Agnès Ledig pour oser le faire…
« Nous étions nés le même mois de la même année, vivions dans la même rue du même village, et étions dans la même classe de la même école. Parfois, sans nous parler, nous nous comprenions quand même »
Annabelle et Simon sont amoureux, de cet amour beau, pur et solaire. Tous deux aiment la forêt voisine du village, notamment un chêne devenu « leur arbre ».
Le jour où elle apprend que Simon est atteint d’une maladie incurable, un « mot pas doux du tout », le monde s’écroule pour Annabelle, d’autant plus qu’elle ne peut plus le voir, « sauf une fois », et que le manque est cruel. Alors, elle lui écrit. Des mots et des mots, piètres soldats contre le destin. Des mots doux, des étoiles, des cœurs. Des mots qui après la mort de Simon deviendront source d’apaisement et de résilience. Des mots déposés au pied de « leur » arbre, devenu « cimetière des mots doux"/
Ce livre est celui du chemin d’une petite fille vers l’acceptation de la mort. Vers un vide qu’il faut apprendre à combler , que l’on soit enfant ou adulte.
Cet album jeunesse est une pépite, je vous l’assure. Certes , le sujet évoqué est abrupt, mais cette lecture peut s’avérer une alliée précieuse pour aider un enfant à mettre des mots sur sa peine après le décès d’un proche. De plus, le thème est abordé avec infiniment d’amour et de poésie, et la plume d’Agnès Ledig est , comme toujours, magistrale ! Les illustrations de Frédéric Pillot sont juste sublimes de sobriété.
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