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Une grande réussite à mi-chemin entre le roman policier et le récit de voyage, à suivre absolument avec une carte pour profiter pleinement de cette belle aventure hivernale dont la majeure partie se déroule en Ecosse.
Tout commence par une nuit de tempête sur le ferry qui relie Malmö à Dragor près de Copenhague. Ils ne sont que deux passagers à bord et vont lier connaissance au bar. Mac Duff l’écossais est pilote de navire, l’autre, Ulf le danois, vit sur son voilier. Quelques heures plus tard surgit un troisième homme ; Pekka est finlandais et déclare rentrer d’Ecosse en étant passé par les eaux tumultueuses de Pentland Firth au large des îles Orcade, ce qui ressemble fort à une tentative de suicide. Il a avec lui Mary, une belle et mystérieuse jeune femme qui semble fuir un danger. Serait-ce l’Ecossais qui, justement demandait si on n’avait pas aperçu un bateau finlandais? Pekka confie à Ulf son livre de bord puis disparaît.
Celui-ci contient, tout au long du trajet décrit, de très nombreuses références à des ruines ou des monuments se référant à la culture celtique. Il apparait également qu’il a sauvé Mary d’une mort certaine et qu’il a échappé à ses poursuivants en empruntant le Pentland Firth. Ulf voit l’occasion rêvée de larguer les amarres pour le voyage qu’il préparait depuis si longtemps. Il propose à son ami Torben de l’accompagner pour percer le mystère de Pekka et tenter de le retrouver.
Les deux amis vont voler au secours de Mary, aussi belle qu’inquiétante, en affrontant une mer hostile et l’organisation secrète qui donne son nom au roman.
Nous allons naviguer, avec eux, en mer du Nord sous tempête de neige, pour rallier l’Ecosse puis descendre le canal calédonien entre Inverness (brrr, le Loch Ness et ses eaux noires sous la tempête) et Oban (dédicace aux amateurs de whisky) pour atteindre ensuite entre les îles de Mull et de Jura, des eaux et des paysages enchanteurs à la belle saison mais terriblement dangereux en janvier.
Un suspens de qualité et des émotions marines étonnantes pour le terrien que je suis, compatissant au malheur de Torben pris du mal de mer pendant trois jours entre le Danemark et l’Ecosse, inquiet comme le narrateur par la tempête de neige et la glace s’emparant de son navire, trempé et presque noyé par les paquets de mer, terrorisé par le vacarme causé par le tourbillon de Corrywreckan ou frôlant la mort dans une écluse sabotée vers Fort William dans un décor apocalyptique face au Ben Nevis recouvert de neige et de brouillard.
Cela sent le sel, les embruns et les algues mais aussi la peur et l’angoisse.
A savourer bien au chaud, avec un verre de pur malt à portée de main en choisissant peut-être, comme nos deux héros transis de froid, entre le Glenmorangie et le Talisker.
Vous l’avez compris, c’est une formidable ballade et une fabuleuse invitation à parcourir, par tous les temps, la côte ouest de l’Ecosse.
Le milieu celtique est fascinant et mystérieux. A part ça, trop de longueurs, l'intrigue très peu captivante et l'impression que l'auteur cherche à démontrer ses connaissances en navigation et des lieux où se passe son histoire.
Une intrigue sur un voilier, des druides et des croyances : tous les ingrédients pour faire un bon roman passionnant.
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