"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elsa, la grand-mère d'Anna, est atteinte d'un cancer foudroyant. Entourée de ses proches, elle compte bien profiter de chaque instant, de chaque plaisir, jusqu'au bout : les rayons du soleil, les bains de mer, ou le corps de Martti, son mari depuis plus de cinquante ans, contre le sien. Mais Anna découvre que derrière ce mariage heureux se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille. C'est une vieille robe oubliée dans une armoire, trouvée par hasard, qui va réveiller le passé...
Mourir d’aimer
Cap sur la Finlande avec ce roman qui nous fait entrer dans l’intimité d’une famille à travers les yeux de plusieurs personnages féminin.
2010. Elsa va mourir. Atteinte d’un cancer incurable elle a demandé à rentrer chez elle pour y passer ses derniers jours auprès de son mari Marrti. Sa fille Ella –médecin- est inquiète mais avec ses deux filles, Anna et Maria, elles se relaieront pour rester avec Elsa. Un jour, une robe dénichée par Anna dans une armoire fait remonter le passé à la surface et met à jour un secret de famille …
1964. Eeva une jeune fille venue étudier à Helsinki est engagée par Elsa et Marrti pour s’occuper de la petite Ella. Elsa est pédo psychiatre, elle a écrit des ouvrages importants et elle est souvent absente de son domicile pour donner des conférences dans le monde entier. Marrti est un artiste peintre au succès grandissant. Ils ne consacrent que peu de temps à la fillette. Peu à peu, Eeva s’installe dans la famille et prend une place de plus en plus grande auprès d’Ella… et de Marrti.
L’auteure alterne les deux récits et les deux époques. C’est Eeva qui raconte son histoire : on découvre une jeune fille issue de la campagne, un peu naïve au début, qui va s’affirmer au contact de son amie Kerttu. Avec Eeva on traverse les années 60, l’évolution de la société (en Finlande mais aussi, plus généralement, en Europe), celle de la place des femmes aussi…
Mais c’est avant tout un roman d’amour, l’amour sous toutes ses formes, mais surtout l’amour maternel, illustré par de beaux portraits féminins et porté par une écriture sensible.
A découvrir.
Un couple qui arrive à sa fin parce qu'elle va mourir.
Puis une des petites filles, se trouve à détricoter l'union de ses grands parents.
La fille déstabilisée par l'ensemble.
C'est magnifique, délicat.
Seule petite réserve, quelques positionnement du narrateur. A la réflexion, je pense qu'il ne s'agit que d'une maladresse de traduction...
Mais surtout ne vous privez pas pour ça de ce merveilleux moment de délicatesse.
Elsa, chercheuse de renommée en psychologie, est atteinte d’un cancer foudroyant. Elle décide de quitter l’hôpital et de passer les jours qui lui restent chez elle, en compagnie de ses proches. Ils lui rendent visite tous les jours, à tour de rôle. Ensemble, ils profitent de la vie, de chaque instant, du printemps. Une bouteille de vin, le soleil, la nature, l’air pur.
Il y a Martti, son mari depuis plus de cinquante ans, artiste peintre. Il y a leur fille Eleonoora. Leurs petites filles, Anna et Maria. Anna est la plus fragile des deux, la plus sensible. Avec son grand-père, elle aime prendre le tramway et réinventer la vie des gens qu’ils croisent. Un jour qu’elle passe une journée avec sa grand-mère, Anna découvre une robe dans une armoire, qu’elle n’a jamais vue. Cette robe va faire resurgir un passé enfoui depuis longtemps… Et une femme, Eeva.
Nous faisons un bond en arrière, et dans le prolongement des révélations de sa grand-mère, Anna se raconte l’histoire d’Eeva. En 1964, c’est le printemps, le mois de mai, elle a 22 ans, le même âge qu’Anna. Sa vie fait étrangement écho à celle d’Anna…
Le roman alterne entre présent et passé : nous plongeons dans les années 60, à l’aube des révoltes et du désir de changement. 1964, année de naissance d’un amour sublime et interdit. « Aimer est la seule façon de rendre le monde vrai. » Le secret de famille déroule sa bobine au fil des mots ; j’ai aimé lire ces personnages, criants de vérité.
Je suis littéralement tombée sous le charme de ce roman fascinant, j’ai eu envie de noter tellement de phrases. C’est une lecture d’une douceur inouïe ; il s’en dégage une douce mélancolie, dénuée de tout pathos. Les mots sont justes, ils ont une force incroyable, chacun est à sa place.
Un coup de cœur, une vraie pépite finlandaise❤
D'abord, il y a ce très joli titre et cette couverture qui ressemble effectivement au plan resserré sur les étoffes d'une armoire ancienne. Puis il y a cette histoire que l'on devine tout d'abord tendre et bienveillante, bercée par la douceur de vivre toute scandinave d'une action qui se déroule en Finlande.
Elsa, atteinte d'un cancer incurable, et donc en fin de vie, décide de finir ses jours chez elle, entourée des siens, pour profiter de chaque instant, de chaque petit bonheur dont la courte vie qui lui reste à vivre lui permettra de jouir. Son mari Martti, sa fille Eleonoora et ses petites filles dont plus particulièrement Anna, vont la choyer et se relayer auprès d'elle afin d'adoucir ses derniers instants. Mais à la faveur du souvenir d'un jeu de rôles qu'elle avait pris l'habitude de faire avec sa grand-mère, Anna va dénicher une robe ancienne dans l'armoire d'Elsa. Et c'est tout naturellement que cette dernière va révéler à sa petite fille que cette robe a appartenu à Eeva qui fut, dans les années 60, la nounou de sa maman (à Anna). Anna va alors partir à la recherche du passé et tenter de découvrir qui fut cette Eeva qui, semble-t-il, a occupé une place importante dans la vie de ses grands-parents.
Une histoire de secret de famille bien gardé (ou occulté), de non-dits, de drames, d'amour, de réminiscences du passé, de ressemblances de vie même, qui vont jalonner le roman et nous permettre d'entrer petit à petit dans l'histoire de cette famille a priori sans problèmes jusqu'au dénouement final qui permettra au lecteur de mieux comprendre la psychologie des personnages. J'ai beaucoup aimé la construction du roman qui alterne chapitres sur la vie présente et chapitres sur la vie passée (j'aime toujours ces découpages, ces mises en parallèle et ces retours vers le passé), nous permettant de comprendre crescendo ce qui s'est réellement passé entre Martti, Elsa, Eleonoora et Eeva. J'ai également trouvé l'écriture à la fois très poétique et très directe. En conclusion, une belle lecture et un beau moment de partage avec cette famille qui nous fait dire que même dans les familles modèles où tout semble lisse et parfait, une faille peut tout remettre en cause !
Comment au travers d’une simple robe, le monde dans lequel vous évoluiez, peut vous apparaître tout à coup si différent de la réalité dans laquelle on vous avait élevé. C’est le cas d’Anna, qui accompagnant sa grand-mère, atteinte d’un cancer, dans ses derniers instants, va découvrir par hasard, une vieille robe oubliée dans le fond de l’armoire de son aïeule et faire ressurgir un passé qui risque d’être dévastateur pour les membres de sa famille. Secret de famille, non-dits, tromperie et souffrances morales, sont les ingrédients de ce roman au style un peu suranné. L’amour qui lie Elsa et Martti, contre vents et marées, bien au-delà de l’infidélité et de la maladie est décrit avec force et émotion et nous transporte dans ce tourbillon de sentiments contraires. Mais l’histoire d’Eeva et de son patron, ne m’a à aucun moment touché, peut-être est-ce dû au ton volontairement ou non impersonnel utilisé par l’auteur, « l’homme » pour Martti ou bien « l’enfant ou la fillette » pour Eleonoora, qui rend leur rencontre fade, leurs rendez-vous clandestins, leur amour banal et inachevé. Pourtant la liaison de Martti va marquer bien des êtres qui lui sont chers et avoir des répercussions bien des années après, jusqu’au comportement ambigüe de sa petite-fille Anna, qui se cherche, et n’a pas réussi à devenir une adulte épanouie, à cause de ma mère vivant dans le déni. Une lecture un peu fastidieuse, avec de vrais moments intenses et des longueurs interminables.
Un roman à l'approche un peu difficile ...Les prénoms sont presque identiques et les histoires des personnages sont entre mêlées ...Le passé se mêle au présent...L'écriture est lumineuse ...Les descriptions des sentiments (la jalousie, l'amour, les séparations....)ont les mots justes de situations vécues à l'identique.. Le roman se lit comme au ralenti pour ne pas atteindre la dernière page trop vite...Une petite perle trouvée au hasard de la Bibliothèque numérique de Grenoble...A ne pas rater !
Un Roman magnifique. Une justesse dans l'écriture juste merveilleuse. Cette jeune écrivaine à une âme de 80 ans.. Elle sait retranscrire les émotions avec brio. C'est vraiment un livre magnifique !
A lire de toute urgence.
Ce roman est bouleversant!
D'une part parce qu'il aborde la maladie et la fin de vie . Le chamboulement que cela implique dans une famille, la remise en question que cela entraîne et les secrets qui devraient rester dans le placard. Car toute vérité n'est pas toujours bonne à entendre !
C'est ce que découvrira Anna, petite fille d'Elsa.
D'autre part, c'est la passion destructrice, la possession, les conséquences de l'adultère sur l'enfant qui en sera témoin ...
On passe des années 60 à nos jours comme si une liane s'enroulait autour d'une tige fragile. Ce roman parle essentiellement de Femmes et leur rapport à un homme (père, mari, amant et grand-père) .
J'ai aimé l'écriture fluide et poétique de l'auteur.
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