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La cinquième Coupe du monde a donné le ton d'un rugby flamboyant. La hiérarchie n'est pas restée figée et une généreuse équipe de France a su en profiter. L'Ovalie a vibré dans le sillage de l'équipe commandée par un Fabien Pelous qui a pris la dimension d'un grand capitaine. C'est ainsi qu'un nouveau Grand Chelem a été réussi avec un dernier match somptueux contre les champions du monde en titre, des Anglais qui avaient perdu de leur autorité mais aussi leurs deux leaders, Martin Johnson et Jonny Wilkinson.
Cet avènement d'une équipe de France de grand chemin et ce déclin de l'Empire anglais sont parmi les morceaux de bravoure de cette trente-deuxième édition de L'ANNEE DU RUGBY, transformée sans cesser d'être haute en couleur. Car de nouveaux chapitres y prennent place, en accord avec le style nouveau d'un sport empli de bruits et de ferveurs. Il y a de l'éclat, au sol, dans les airs, au fil des chocs, des transmissions, des plaquages et des percées qui jalonnent cette saison menée à toute vitesse. Et de belles têtes d'enfants chéris, avec, en premier, celle de Frédéric Michalak, ornent l'aventure épique.
La Coupe d'Europe y tient sa large et juste place, qui vit le Stade toulousain échouer d'un rien - d'une bévue de son artiste de l'arrière Clément Poitrenaud - à l'issue de la plus étincelante finale de l'Histoire contre les Wasps de Londres. C'est ainsi que, sur ce terrain de Twickenham, Lawrence Dallaglio eut le dernier mot mais dut, quelques semaines plus tard, contre Australiens et néo-Zéanlais, à nouveau déchanter. L'ANNEE DURUGBY 2004 est pleine de rebondissements qui sont fidèles à l'esprit d'un jeu de passions et aux caprices de son ballon.
Le Championnat de France est à la hauteur, qui s'est révélé plus surprenant que jamais avec la résurrection d'une équipe atypique, celle de l'incomparable Stade français. C'est ainsi que les Parisiens, à l'issue d'un début de saison en enfer, sont revenus aux affaires pour rester les maîtres et réussir le doublé, une rareté qui appartenait jusqu'ici au grand Stade toulousain. Ils ont battu, dans une finale qui fit chanter le Stade de France, de valeureux Perpignanais. Voilà comment Diego Dominguez, après une dernière réussite parfaite au pied, gagna un quatrième titre à 38 ans et Nick Mallett, le magnifique entraîneur sud-africain, passa le relais à Fabien Galthié.
Cette savoureuse saga et tant d'histoires d'hommes à part font l'originalité de L'ANNEE DU RUGBY 2004, enrichie par de nouvelles rubriques. Le choc et le charme des photos et des mots la composent pour que la fête continue et, avec elle, une collection d'exception.
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