"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Par l'auteur de Frontière belge, Grand Prix de littérature policière.
Aussi séduisante qu'insaisissable, Elsa de Charmoy est assassinée dans son appartement d'Amsterdam. Son ex-amant, Martin, aurait été aperçu rôdant près de son immeuble aux environs de l'heure du crime.
Le dossier semble bouclé... sauf pour l'inspecteur Van der Valk. En dépit des preuves, et bien que Martin ait d'abord nié s'être rendu dans l'appartement, Van der Valk est persuadé de son innocence. Au lieu de l'inculper, l'inspecteur l'entraîne dans son enquête, non sans un détour dans le passé, bien sombre, d'Elsa...
La série imaginée par Nicolas Freeling met en scène l'inspecteur Van der Valk, le « cousin hollandais » de Maigret.
Difficile de lire une enquête policière lorsque l’on vient d’achever l’excellent 1991 de Franck Thilliez. La prochaine fois, je ferai une pause avant de lire un autre polar. Mais L’amour à Amsterdam était dans ma pile à lire et surtout comme le récit – publié en 2021 – date des années 60, j’espérais retrouver des méthodes plus anciennes comme dans le roman de Thilliez.
De ce côté là, je n’ai pas été déçue. On a dans ce roman un enquêter dans l’esprit de Maigret avec des méthodes bien à lui et parfois peu conformes aux règles. En effet lorsque Van der Valk enquête, il ne se contente pas de l’évidence et alors que tout semble accuser l’ancien amant d’Elsa de Chamroy, Van der Valk se lance dans une enquête hors des sentiers battus invitant le présumé coupable à prendre un verre sur le lieu du crime !
En revanche, concernant le rythme du récit, j’ai parfois un peu décroché, le trouvant trop lent et surtout le retour en arrière dans l’histoire d’amour entre Elsa et Martin bien trop long. On se perd un peu entre l’histoire d’amour et l’enquête policière et c’est bien dommage.
Cependant dans l’ensemble, si l’on prend en considération la date d’écriture de cette enquête policière, on voit émerger une figure atypique avec Van der Valk et c’est ce qui fait de ce roman un récit intéressant.
En résumé : un récit d’un autre rythme, d’une autre époque où les enquêtes étaient menées différemment.
Les Éditions de l’Archipel choisissent de republier la première enquête du commissaire Van der Valk écrite par Nicolas Freeling en 1962. La série diffusée sur France 3 en 2020 a remis au goût du jour ce commissaire hollandais dont on vante la ressemblance avec Maigret.
La série, j’avoue ne pas m’en souvenir. Néanmoins, Nicolas Freeling a eu un franc succès avec son héros et ses quatorze enquêtes. Alors, c’est l’occasion de se plonger au cœur d’un Amsterdam décrit par un Anglais !
Martin Molenaar, la trentaine, vit une vie plutôt tranquille depuis son installation avec Sophia. Pourtant, un matin, il voit débarquer la police. Une de ses anciennes amantes, Elsa de Charmoy, est retrouvée morte dans son appartement. Plus âgée que lui, leur relation était difficile, comme sous emprise, car Elsa était une personne trouble, complexe et fuyante.
De plus, il se trouve que Martin a croisé Elsa, de façon fortuite soutient-il, le soir de sa mort. Alors, tout l’accuse. Pourtant le commissaire Van der Valk ne s’en satisfait pas. Seul contre tous, y compris la justice, il reprend l’enquête pour trouver le vrai meurtrier.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/06/26/nicolas-freeling/
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