"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le Mans, 2 février 1933. Léa et Christine Papin, deux bonnes au service des Lancelin, assassinent leur maîtresse et la fi lle du couple. Les deux victimes sont retrouvées têtes bêches, leurs corps aff reusement mutilés. Les armes du crime : les mains des soeurs, qui ont arraché les yeux de leurs victimes encore vivantes, un couteau de cuisine et un marteau.
Quand la police arrive, les deux soeurs sont retrouvées nues, prostrées, enlacées, dans le lit de Christine. Elles avouent...
Christine s'exprime : « C'étaient elles ou nous. » Ainsi débute « l'aff aire des soeurs Papin » !
Qu'a-t-il pu bien se passer dans leur tête pour commettre un acte d'une telle barbarie ? Sont-elles folles ? Si oui, doit-on les juger ?
Les condamner et les exécuter ? Les soigner ? Cette histoire va bouleverser la France entière et sera accaparée par les politiques.
Les soeurs Papin ne seraient-elles pas victimes de l'exploitation patronale ?
L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me documenter sur Léa et Christine Papin, deux sœurs au service des époux Lancelin
Le 28 septembre 1933, s’ouvre un procès qui monopolise l’attention de la France : l’affaire des sœurs Papin. Sur fond de lutte des classes et de bras armé de la justice, ce procès sera bouclé en 45 semaines et jugé en 40 minutes. Autant dire que c’est assez expéditif pour ce type d’affaire.
Pour certains, c’est l’exploitation des classes laborieuses ; pour d’autres, il marque la volonté d’une justice rapide.
Christine Papin est condamnée à mort, alors que Léa Papin, l’est à dix ans de travaux forcés accompagnés de vingt ans d’interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration.
Graciée par le Président Albert Lebrun le 22 janvier 1934, la peine de Christine est commuée aux travaux forcés à perpétuité.
Cette affaire, aussi sordide que complexe, a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques parmi lesquelles celle du réalisateur Jean-Pierre Denis Les Blessures assassines (2000)
Je trouve que le format BD se prête bien, à ce genre d’affaire criminelle, pourtant ici, j’ai trouvé que le sujet était survolé, sans vraiment donner une piste pour comprendre. Par ailleurs, les dessins étaient beaucoup moins agréables que ceux d’autres BD du dessinateur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !