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Le roman d'une possession diabolique, d'un envoûtement, comme si le mystère du XIXe siècle resurgissait dans le Paris du XXIe.
Un Américain installé à Paris, une façade aux motifs intrigants, un chat énigmatique, un voisin glaçant, un cadavre et...
... la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d'anciennes messes noires, à des rites occultes, à des textes mystiques dont on croit percevoir l'écho dans des nuits de sexe de plus en plus hard, entre backrooms et apps de rencontre.
Qui trop contemple l'abîme...
Peu à peu l'Américain sombre dans la folie. Un Horla le hante. Ce livre est le récit de sa chute.
Nicolas Chemla signe ici un texte hypnotique, dans une langue qui se joue des genres, tour à tour classique et survoltée. Il ressuscite le trouble distillé par les grands auteurs décadents du XIXe siècle en le confrontant au vertige de notre époque désespérément plate. Dans L'Abîme, le mystère reprend brutalement ses droits.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
Avec "L'abîme" de Nicolas Chemla, j'ai terminé la lecture des 6 romans reçus dans le cadre de ma participation au jury du prix du roman Fnac. Voici la critique réalisée en juin :
Cela ne m'arrive pas souvent mais je suis vraiment passée complètement à côté de ce roman.
Et pourtant, en lisant la présentation de l'éditeur, qui fait référence au Horla de Maupassant, et au style de l'auteur qui "ressuscite le trouble distillé par les grands auteurs décadents du XIXe siècle en le confrontant au vertige de notre époque", j'ai cru que j'allais adorer "L'abîme".
Je suis fan de Guy de Maupassant, et en particulier de la nouvelle "Le Horla", que j'ai lue lors de mon adolescence et relue à de multiples reprises depuis cette époque.
Le titre, les premières pages avec l'évocation de cette bâtisse intrigante et d'un chat énigmatique, décrits avec fluidité et une certaine poésie, m'attiraient particulièrement.
Au final, j'ai trouvé ce livre long et assez ennuyeux, et j'avoue avoir pensé que l'auteur aurait pu nous épargner certaines scènes, que j'ai trouvées glauques et de mauvais goût. Bref, un vrai flop pour moi, et c'est rare...
Encore un roman où je suis mitigée.
Le début est très attirant car on rentre dans un immeuble, comme dans un labyrinthe pour arriver dans un appartement, où un commissaire indique qu’un cadavre y a été découvert plusieurs mois après le décès.
On est donc intrigué par la vie de cet homme décédé et on espère connaître les circonstances de sa mort ; sauf que sa vie est assez « spéciale ».
Une partie de moi a aimé cette vie dissolue, qui mène à la folie et l’autodestruction ; l’autre en a eu assez (surtout avec le « persian wolf ») vers la fin du livre.
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