"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chypre, été 1972. La ville de Famagouste héberge la station balnéaire la plus prisée de la Méditerranée, où Chypriotes grecs et turcs vivent en parfaite harmonie. Un couple ambitieux y ouvre Le Sunrise, un hôtel extrêmement luxueux. Lorsqu'un putsch grec plonge l'île dans le chaos, celle-ci devient le théâtre d'un conflit désastreux. Famagouste est bombardée. Quarante mille personnes fuient l'armée en marche. Parmi eux, Aphroditi, contrainte de suivre son mari sans savoir si elle pourra un jour revoir son amant. Dans la ville désertée, seules deux familles demeurent : les Georgiou et les Özkan. Voici leur histoire.
Dans la station balnéaire de Famagouste, un putsch vient déséquilibrer l'harmonie ambiant. Bombardée, les habitants prennent fuite, sauf deux familles. C'est ce que la ville orpheline va nous raconter comme histoire autour de ce fait historique qui m'était méconnue.
Une saga familiale qui a su me captiver surtout la seconde partie où on est vraiment au cœur de la vie de ces deux familles qui luttent pour survivre quitte à prendre de très gros risques.
On voit le travail de documentation et de recherches effectuées par l'auteure. Une réelle immersion au cœur de cette histoire dans la grande Histoire.
Dans son récit elle livre les événements tragiques de cette période. Une saga romanesque qui nous fait découvrir un passé qu'on connait mal et des habitants qui bravent les menaces de cette crise chypriote.
Le début est tourné vers le couple Kirya et Solva Papacosta, le luxe de leurs hôtels, la station balnéaire très prisée... Un début un peu long et une romance qui n'a pas fonctionné avec moi. J'ai préféré la deuxième partie où la plume de l'auteur convainc de l'atmosphère pesante, périlleuse qui règne dans la ville de Famagouste. Les conséquences de ce conflit, que ça soit humain ou financier sur la population de Chypre. L'intérêt du roman est bien le destin des deux familles chypriotes qui se voient en être bousculées par les événements.
Avec ce roman, je n'ai pas retrouvé l'engouement que j'avais eu avec l'île des oubliés mais ce fut une lecture sympathique et enrichissante
Roman historique et romanesque comme sait le faire Victoria Hislop.
La part historique est toujours intéressante.
La part romanesque la rend plus digeste
Je ne connaissais pas l’histoire de Chypre, et ce livre est une belle occasion d’en découvrir une époque.
Dans l’été 1972, un putsch plonge l’île dans le chaos, grecs et turcs se déchirent, se combattent sans merci.
Le début est consacré à un couple richissime, propriétaires d’hôtels luxueux.
Un peu longuet à mon avis, mais utile à l’histoire.
La suite c’est la vie de deux familles, une grecque et une turque, derniers habitants de Famagouste.
Un peu plus intéressant et convainquant.
Le rôle des personnages est un peu fleur bleue et parfois tiré par les cheveux.
Il n’en reste que j’ai beaucoup aimé, le temps de cette lecture, m’immerger dans la vie de Chypre.
Victoria Hislop m’avait enchantée avec L’île des oubliés, roman dans lequel elle retraçait l’histoire de cette île de Spinalonga, en Crète, où furent exilés de nombreux lépreux, de 1904 à 1957. Dans La Ville orpheline, l’autrice nous emmène cette fois à Chypre.
Dans les deux romans, elle utilise le même procédé ; elle mêle les histoires de famille et les déchirures de l’Histoire.
Dans ce roman, nous sommes à Famagouste. Si les très nombreux touristes s’intéressent à l’ancienne cité fortifiée, c’est surtout sa cité balnéaire, l’une des plus belles au monde au début des années 1970, qui est appréciée et qui prospère allègrement.
Mais lors de l’été 1972, un putsch grec va plonger l’île dans le chaos. C’est au travers de trois familles : le riche couple Papacosta, la famille Özkan, chypriote turque, et la famille Georgiou, chypriote grecque, que Victoria Hislop va nous faire vivre les moments terribles vécus par quarante mille personnes lorsque Famagouste sera bombardée.
C’est avec un grand intérêt que j’ai pu revivre ce conflit, pourtant pas si lointain, que j’avais en partie oublié.
Il est vrai que parfois, j’ai trouvé que la romancière en faisait un peu trop avec les personnages. Cependant, j’apprécie beaucoup cette manière de raconter l’Histoire avec un grand H, en nous plongeant dans la vie intime de personnages indigènes.
Les coutumes grecques et turques, bien décrites et bien rendues, permettent de bien s’imprégner de la vie des Chypriotes.
La Ville orpheline est un roman à lire pour tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de Chypre.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Comment une suberbe station balnéaire de Chypre peut devenir une ville désertée, oubliée,
Cette histoire vous emporte et vous avez du mal à quitter le livre mais comme tous les romans de Victoria Hislop.
J'avais beaucoup aimé l'île des oubliés, aussi avais-je de grandes espérances pour ce nouveau roman.
J'ai été déçue au prime abord. Avant que l'on commence à s'accrocher au roman, il faut presque 100 pages. Les descriptions sont longues et ennuyeuses et on a du mal à s'accrocher aux personnages.
Puis tout se bouscule avec l'arrivée de la guerre. le roman prend de l'ampleur, les personnages deviennent touchants, troublants.
L'auteure nous montre combien la guerre peut transformer l'homme de façon radicale : de l'opportunisme à l'amour en passant par la cruauté, tout y est dépeint.
Belle lecture malgré tout.
Chypre, 1972. A Famagouste, la perle de l'île, Savvas et Aphroditi Papacosta inaugurent le Sunrise, l'hôtel le plus grand et le plus fastueux de la ville. Le couple a travaillé dur pour un résultat flamboyant, décors extravagants, salle de bal, piscine intérieure, chambres luxueuses, et, pour les noctambules, une discothèque gérée par le bras droit de Savvas, le beau Markos Georgiou. Et si les Papacosta sont confiants en l'avenir, c'est qu'ils vivent dans une île bénie des dieux, une ville qui a vu naître la déesse Aphrodite. Bien sûr, Chypre a connu des heurts entre grecs et turcs mais les blessures du passé cicatrisent lentement et les deux peuples vivent désormais, si ce n'est en harmonie, du moins en bonne intelligence. Au Sunrise, le personnel est trié sur le volet, embauché pour son professionnalisme, indépendamment de ses origines ethniques. Pourtant, ce bel optimisme n'est pas partagé par tous. Pendant que Savvas rêve à un empire hôtelier, qu'Aphroditi tombe dans les bras de Markos, certains entretiennent des velléités nationalistes. Athènes et Ankara se disputent l'île, le bruit des bottes grondent. La paix a fait long feu et, deux ans à peine après l'ouverture du Sunrise, la guerre éclate. Grecs et turcs fuient Famagouste à feu et à sang. Pillée, bombardée, la ville dorée n'est plus que ruines désertes. Seules deux familles ne peuvent se résoudre à l'exil, les Georgiou et leurs voisins turcs, les Özkan.
Victoria HISLOP nous offre une leçon d'histoire, cela on ne peut le nier. Elle semble sincèrement touchée par le destin de Famagouste, station balnéaire florissante devenue ville fantôme. Bien documentée, elle campe des personnages impliqués dans le conflit à venir à des degrés divers : les ''craintifs'' qui prient pour la paix, les optimistes qui ne croient pas à la guerre, les opportunistes qui pensent s'en sortir quoi qu'il advienne, les pro-grecs qui veulent un rattachement à la Grèce, les pro-turcs qui souhaitent se rapprocher d'Ankara.
Mais une fois la situation de Chypre décrite avec force détails, le reste n'est pas à la hauteur. Une écriture sans reliefs dessert le propos. Victoria HISLOP est monocorde; qu'elle parle de passion, de viol ou de guerre, le ton est le même. Ses personnages sont cousus de fil blanc, tout comme les histoires dans l'Histoire. La gentille famille grecque, la gentille famille turque, la belle trahie, l'amant fourbe...tout cela manque de profondeur, de crédibilité et d'émotion. Grosse déception que ce dernier opus d'une auteure souvent encensée mais dont l'écriture plate et répétitive n'est pas convaincante. Entre manuel d'histoire et roman à l'eau de rose, cette ville orpheline ne tient pas ses promesses.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
J'ai découvert l'été dernier Lîle des oubliés que j'ai apprécié. Votre critique me donne envie de lire celui-ci.