Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Une histoire de rédemption par l'écriture qui résonne comme une masterclass. Un des 10 livres préférés d'Oprah Winfrey en 2024.
Quand vous êtes une mère de famille et que vous habitez en banlieue chic, personne ne s'attend à voir la police sonner à votre porte. Mais Lara Love cache un secret.
Elle finance son addiction aux opiacés en volant les cartes de crédit de ses voisins. Condamnée, elle découvre en prison un système de castes à mi-chemin entre un gang et une cour de récréation. Elle gravit les échelons et devient "Mama Love", celle qui guérit et apaise.
À sa sortie, elle comprend que la lecture, la première de toutes ses addictions, peut lui ouvrir des portes. Elle fait une rencontre inespérée, et devient plume pour célébrités. Elle médite avec le Dalaï-Lama, dîne avec Desmond Tutu ou Oprah Winfrey. Mais la honte la poursuit, et Lara doit apprendre à se pardonner pour accepter sa rédemption.
La vie comme un grand huit est une masterclass qui nous montre que lire mène à tout, au désastre comme à la délivrance.
Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions L’arbre qui marche pour la découverte de ce roman. Un roman qui est plutôt un témoignage.
Lara Love est mère de quatre fils, vit dans une banlieue chic. Sa vie ressemble à celle que l’on peut voir dans les séries télévisées américaines. Sauf que Lara Love cache un lourd secret : elle souffre d’une addiction à l’héroïne. Une addiction qui devient de plus en plus onéreuse.
D’autant plus que son second mari et père de son dernier enfant âgé de 4 ans, DJ, est accro lui aussi aux stupéfiants. Leur entreprise de cimetière pour chiens est en faillite. Lara, qui perd toute notion de ce qui est légal ou pas quant il s’agit de se procurer sa drogue, se met à voler les cartes de crédit de ses voisins. Jusqu’au jour où la police débarque dans leur belle villa, arrête le couple et remet le jeune Kaden aux services sociaux.
La chute est brutale pour Lara : elle risque 27 ans d’emprisonnement et de ne plus jamais revoir ses enfants.
« La vie comme un grand huit » est le récit sans complaisance de ce qu’elle a vécu en prison, de sa honte d’avoir commis toutes ces escroqueries, de son parcours de désintoxication.
Lara Love était diplômée en littérature. Grâce à la lecture, elle va reprendre pied pendant son incarcération. Son talent d’écriture lui permettra plus tard, après bien des années de galère, de travailler dans le domaine de l’édition et avoir un destin qu’elle n’aurait pu imaginer même dans ses rêves les plus fous.
J’ai trouvé très intéressant de découvrir le parcours de cette femme ; comment on peut basculer alors que l’on a tout pour mener une vie confortable. Sa combattivité pour s’en sortir alors que le système judiciaire met des bâtons dans les roues :
» La réinsertion est un casse-tête quasi insoluble. Pour rester en liberté conditionnelle, il faut trouver un travail. Pour trouver un travail, il faut remplir un dossier et cocher la case « Casier Judiciaire », qui empêche de trouver un travail. Et si vous y arrivez quand même, il vous faudra un toit pour être à l’heure chaque matin. Mais pour avoir un toit, il faut d’abord trouver un travail. Le système tout entier est une absurdité, et pour quel résultat , les anciens prisonniers ont dix fois plus de chances que les autres de se retrouver SDF, et les SDF ont onze fois plus de chances d’être envoyés en prison. «
Lara Love se battra comme une lionne pour se réinsérer et surtout retrouver ses enfants. Sa force et sa résilience forcent l’admiration.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
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