A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Jean Paulhan avait parlé, dans une formule devenue célèbre, de «la terreur dans les lettres». Laurent Jenny montre aujourd'hui que toute expérience de l'expression est aussi expérience de la terreur. C'est là le fruit d'un double mouvement contradictoire. Une perte, un manque, cherche à s'apaiser dans le discours ; mais ce que nous disons trahit l'intention que nous prêtons au dire. Ainsi, nous répondons communément à l'horreur du premier mouvement par la terreur du second : en guerre contre nos propres signes, nous nous vouons volontiers à la rage de l'expression. Aristote, quant à lui, n'ignorait pas qu'il fallait faire sa place à la terreur. Il lui dédiait un genre, la tragédie, où chacun pouvait voir des événements insensés prendre la forme terrible d'un destin significatif. Nous autres, modernes, semblons avoir oublié ce bon usage de la terreur, de sorte qu'elle n'épargne plus aucun domaine de l'expression. C'est ce travail de la terreur qu'il s'agit de mettre en évidence dans quelques aventures littéraires modernes : gestion de l'innommable chez Hugo, déni de l'horreur chez Roussel, parti pris de la «cruauté» chez Artaud.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...