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L'Australie... Pour Meggan Collins, fille de mineurs dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce pays représente l'espoir d'un avenir meilleur.
Et aussi la possibilité de faire le deuil de sa soeur, qu'un amour impossible a brisée. C'est justement ce drame qui pousse sa famille à travers les océans et à s'installer à Burra, où se trouve une gigantesque exploitation minière.
Tandis que les Collins travaillent tous à la mine, Meggan est engagée pour s'occuper des enfants de riches agriculteurs. Accueillie à bras ouverts, elle va enfin réaliser son rêver : chanter. Car Meggan possède une voix enchanteresse, un don qui pourrait bien lui ouvrir les portes de la gloire...
Cette saga romanesque portée par un personnage féminin d'exception est un véritable hymne à l'Australie et à ses grands espaces, un hommage à tous les pionniers partis tenter leur chance sur cette terre des promesses.
Août 1844, dans les Cornouailles, pays minier de bord de mer, Meggan Collins, 12 ans, fille de mineur, aperçoit sur la lande un lièvre blanc, vision qu’elle interprète aussitôt comme un mauvais présage. En suivant l’étrange animal, elle découvre sa sœur aînée Caroline, nue en pleine action avec Rodney Tremayne, le fils du riche propriétaire des mines. L’ennui, c’est que sa sœur devait épouser Tom Roberts, un autre mineur, et que le père de Rodney ne voulait pas entendre parler de semblable mésalliance… De son côté, Meggan qui dispose d’une voix magnifique, devait être dispensée du travail à la mine en devenant demoiselle de compagnie de Jenny Tremayne, sœur de Rodney. Mais la malédiction du lapin blanc opère très vite. Les amours de Caroline et Trevor s’achèvent par le suicide de celle-ci quand elle apprend un terrible secret de famille et par la disparition volontaire de Rodney qui ne veut plus jamais revoir son père. Après ce double drame, la famille Collins décide de partir tenter sa chance à l’autre extrémité de la terre, en Australie, à nouveau dans une mine de cuivre, à Burra dans la partie méridionale du pays. Cette terre de toutes les promesses leur apportera-t-elle un avenir meilleur ?
« La terre des promesses » est un roman sentimental comme on en écrivait au XIXᵉ siècle avec son lot d’amours contrariés, d’enfants bâtards, d’unions improbables, de préjugés de classe, de bergères n’épousant pas de jolis princes, de femmes trompant leurs maris, de charmants prétendants couchant avec la sœur de la promise, pimenté par un viol pour faire bonne mesure. On reste dans le registre du roman de gare, niveau « Guy des Cars » moins quelque chose. Le lecteur aurait pu s’attendre à en apprendre un peu sur la vie des mineurs en Cornouailles ou en Australie, sur la colonisation de ces nouveaux territoires, la création de villes nouvelles dans le bush, la ruée vers l’or australien ou la dépossession des autochtones. Il restera sur sa faim. Il y a un public pour ce genre de littérature. Désolé de ne pas en faire partie…
Un roman dans la pure tradition des "happy end", qui se laisse lire agréablement, malgré les drames qui se déroulent tout au long de l'histoire. De magnifiques paysages australiens, des romances plus ou moins prévisibles, une vie rude suivant les classes sociales, une lecture estivale par excellence, un bon moment de détente.
une jolie histoire dans l'Australie du 19ème... là où tout peut arriver!
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