"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La masturbation du tout premier dieu sumérien Enki donna le fleuve Euphrate.
En Grèce avec Diogène elle devint un acte public. En Inde, Shiva y encourageait les amants. En Europe certains prêtres la célébraient avec leurs fidèles.
Les Anglais la mirent au rang d'activité mystique et d'interaction directe avec les dieux. Quant au Tao, il dit simplement, et avec beaucoup de sagesse, qu'avant de jouer avec l'être aimé, il importe de "savoir s'auto-cultiver".
Mais ce qui surprend le plus dans ce livre extraordinaire de Sarane Alexandrian est la relation inamovible qui existe entre créativité et auto-érotisme, comme le prouvent les textes des plus grands écrivains et artistes comme Diderot, Rousseau, Kierkegaard, Artaud, Proust, Joyce, Freud, Eluard, Aragon, Prevert, André Breton, Yves Tanguy, Max Ernst, Salvadore Dali et tant d'autres.
Cet ouvrage richissime - dans lequel on apprend plus de choses sur soi-même en quelques heures que pendant toute une vie de méditation - donne au lecteur le bonheur de (re)découvrir que la solitude offre parfois bien plus d'intensité que les tièdes étreintes en couple.
Grâce à Sarane Alexandrian, on comprend alors mieux cette phrase mystérieuse de Pascal "Tout le malheur des hommes vient du fait qu'ils ne savent pas rester seuls dans une chambre" et on se surprend à le remercier d'avoir écrit ce livre avec une telle érudition.
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