Lycie a un problème : Hachem. Enfin, non, son premier problème, c'est qu'elle ne maîtrise pas ses crises de colère, mais Hachem arrive en seconde position : il passe son temps à la faire sortir de ses gonds. Ah ! et elle a un autre problème, aussi : ses poils repoussent à une vitesse vertigineuse ! Bref, ça fait beaucoup de problèmes pour cette ado de 5e B !
Alors, quand Lycie découvre une annonce promettant aux gens comme elle de les aider, elle n'hésite pas à se rendre à l'adresse indiquée.
Et là, Lycie découvre qu'elle a un plus gros problème, encore... Mais la situation dérape carrément lorsque des clones de Prince Charmant se mettent à la pourchasser !
Car Lycie est une descendante de méchant des contes de fées, et les Gentils ne sont peut-être pas les gentils de cette histoire...
Lycie et Hachem sont dans la même classe. Ils se font souvent remarquer par leurs professeurs et punir car l'un ne tient pas en place et l'autre n'arrive pas à réprimer ses excès de colère. Un jour, Hachem confie à Lycie une annonce sur laquelle est notée une adresse. Elle pense qu'en ce lieu, on va pouvoir l'aider. Dans la salle d'attente, elle découvre Hachem qui est venu aussi régler son problème de bougeotte. Cependant, les deux adolescents sont tombés chez les Gentils, héritiers des gentils de contes de fées qui portent très mal leur nom. En essayant d'échapper à ces fous furieux, ils vont tomber sur La Reine de coeur qui va les sauver et les amener avec elle au Manoir, là où se trouve les Méchants, eux aussi issus d'une grande lignée de personnage de contes de fées. Qui sont les vrais gentils, qui sont les vrais méchants, nos deux héros ne tarderont pas à le découvrir.
C'est un roman d'aventures un peu fantastique avec pas mal d'humour et de références au contes de fées, qui revisite de façon décalée les histoires de notre enfance. Cependant, je me suis un peu ennuyée, peut être parce que ce roman s'adresse plus à un jeune public. Il questionne cependant sur le mal être des ados à travers leur changement physique (ici par le prisme de leurs ancêtres) mais Fabien Clavel fait certainement référence également aux soucis de l'adolescence et de la puberté.
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