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Mireille Calmel a l'habitude de dire que l'écriture lui a sauvé la vie. Car lorsque, à l'âge de 8 ans, elle tombe gravement malade et est déclarée perdue, Mireille commence à écrire, par besoin d'extérioriser sa peur, mais aussi parce qu'elle croit profondément que tant qu'elle écrira, elle ne mourra pas.
Et inexplicablement, bien que les médecins aient renoncé, la maladie régresse. Peu à peu, Mireille reprend des forces, recommence à marcher. Elle travaille avec acharnement ses cours par correspondance, sans jamais cesser d'écrire : 250 poèmes, des chansons, un roman... Ce n'est qu'à quinze ans qu'elle retrouve une vie pleinement normale. Elle ne pense plus qu'à écrire, lire, chanter, vivre à tout prix.
Elle écrit des chansons, des nouvelles, des pièces de théâtre, dont l'une destinée aux adolescents sera couronnée d'un prix, chante dans les bals populaires, organise un festival de théâtre, monte des spectacles sur différentes scènes à travers la France...
En 1995, elle dépose un dossier d'insertion et obtiens le RMI pour écrire ce qui deviendra Le lit d'Aliénor. Cinq ans après, elle envoie son manuscrit à Bernard Fixot, avec qui elle signe son premier contrat. Et c'est le succès : plus de 100 000 exemplaires vendus en librairie en France, 800 000 exemplaires vendus dans le monde... Deux ans après, les héroïnes de son Bal des Louves rencontrent le même engouement auprès du public.
Mireille Calmel vit en Aquitaine, à Saint-Christoly-de-Blaye, avec son mari et ses deux enfants.
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