"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En somme, ce livre est composé comme un album : comme le Dejarme Solo de Michel Portal, par exemple.
Les séquences en ont été publiées dans Lignes, la revue de Michel Surya, en formes de chapitres prémédités (de 1994 à 2000). Un travail de studio leur donne le rythme d'ensemble. L'actualité y est active comme une bande-son. Les disparitions (Don Cherry, Gilles Deleuze, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Guy Debord) en scandent le cours. La rumeur de la ville, celle des banlieues favorisées, les crimes et les faits divers, sont les motifs explicites et les grilles d'accord de leur continuité.
Apparaissent ainsi les protocoles de désocialisation, l'hystérie d'individualisme, l'atomisation des corps, les nouvelles technologies de la mort, ce qu'on appelle ici " la police des caractères ". C'est la suite prévisible de La Perfection du bonheur (Descartes & Cie, 1994) : l'autre façon de traiter le politique.
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