"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après un long silence dû à la maladie, Marguerite Duras publiait en 1990 La pluie d'été. Ernesto, le héros, vit dans une famille nombreuse et pauvre : parents immigrés, chômeurs, mais son environnement ne l'empêche pas d'être un génie. La complicité entre Ernesto et sa soeur Jeanne les conduit à l'inceste. Ernesto est heureux dans le malheur de l'être. Ce qu'il vit est un bonheur contradictoire, douloureux. Le feu sous la cendre. La vraie chaleur et le seul espoir sont dans la complicité qui unit les membres de la famille.
Ernesto et Jeanne, après la pluie d'été qui marque la fin de l'envoûtement et de l'enfance, se sépareront.
Un immigré italien et une immigrée polonaise se marient et vivent à Vitry-sur-Seine.
Ils vivront d’aides, d’allocations, auront sept enfants plus ou moins livrés à eux-mêmes, non scolarisée
Tout pour faire une histoire sordide.
Et bien non !
Marguerite Duras a l’art de créer des ambiances particulières et de magnifier les situations.
Cette « famille groseille » est heureuse malgré tout et très attachante.
On sent la scénariste et la dialoguiste dans l’écriture.
Le roman se regarde autant qu’il se lit.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !