"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L´histoire touchante de Lisbeth, une enfant qui souffre de passer inaperçue aux yeux de ses parents, dont l'attention à son égard est pour le moins flottante. Pleine d´imagination, éprise de liberté et d´absolu, la fillette cherche, sur la pointe des pieds, sa juste place dans le monde. Un premier roman initiatique, où l´écriture est au plus près de l'indicible et de la sensation.Comme chaque année, Lisbeth, onze ans, passe ses vacances au bord de l´Océan, en Charente-Maritime, dans la modeste villa aux volets verts de Tante Irène. Enfant pensive, elle ennuie profondément Alice, sa mère, et ne suscite qu´indifférence chez son père. Afin de ne pas importuner les adultes, elle traîne sa solitude et sa discrétion en rêvant devant la maison, où elle aime écouter la musique douce et rassurante des marées, jusqu´à se faire oublier. Cet été-là, sa mère la confie à unejeune fille, désignée comme telle par la famille. A quoi servirait-il en effet de retenir son prénom, puisqu´elle ne servira qu´une fois ? Mais la baby-sitter abandonne elle aussi l´enfant, préférant aller flirter sur la plage. Livrée à elle-même, Lisbeth vit alors en retrait du monde, là où son existence ne dérange personne. Et, un jour, elle rencontre Micha, un immigré albanais. Seul dans un pays dont il ignore la langue, le jeune homme puise du réconfort dans l´affection que lui porte la petite fille. Et Lisbeth, heureuse qu´on s´intéresse enfin à elle, lui livre son coeur tout entier. Jusqu´au drame... Tous deux vont en effet déclencher par accident un incendie. Sans papiers, Micha abandonne Lisbeth et disparaît dans la nature. Pour une fois, les parents s´affolent...Des années plus tard, Lisbeth, interprète de profession, s´apprête à embarquer dans un avion quand la sécurité de l'aéroport sollicite son aide : il faut qu'elle parle à un prisonnier albanais qui a pris en otage une hôtesse de l'air...
Un premier livre riche et construit, mais avec tous les défauts que peut comporter un premier roman : un style sur-joué porté par une histoire qui, peu à peu, s'épuise !
Auteur à suivre et puis peut-être pas... !
La Onzième heure, plus que par lintrigue proposée, se distingue par le style de son auteur, Isabelle Pestre, dont cest le premier roman. Un style littéraire, très écrit, peut-être trop, qui aurait gagné en intensité sil avait été quelque peu épuré. Car ce style vient alourdir, si ce nest encombrer, la première moitié de louvrage, tandis quil sait se faire plus discret ensuite tout est question de mesure.
Dans tous les cas, il marque, indéniablement, lémergence dune plume à suivre.
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