"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Festival de Cannes 2009, Grand Palais, cérémonie de clôture. Gilles Vendeur mesure la distance jusqu'à la scène, il compte les marches à gravir. L'heure de la fameuse Caméra d'or approche. Son heure. Ils l'ont maquillé, habillé, dorloté. Le noeud papillon, il l'a dénoué dans l'escalier du Palais des Festivals, comme le dernier insigne de sa lointaine désinvolture. Car il est loin le jeune ingénu, loin le stagiaire maladroit qui provoqua l'un des pires accidents de tournage qu'on ait vu au cinéma. Loin l'insouciant qui escaladait les murs des soirées cannoises. Loin le jeune réalisateur transi devant une starlette de télé-réalité. Dix ans de batailles, de coups et de rage, et le jeune écorché tente encore de masquer son vrai visage. Mais dans quelques instants, c'est le nom de Gilles Vendeur qui résonnera. Tout le monde le regardera. Celui qui cherchait la lumière n'y échappera pas.
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