La mini transat, course durable ? sans aucun doute.
Depuis trente ans elle a permis à des centaines de marins de traverser l'atlantique en solitaire ou en double sur les plus petits des voiliers de course au large. imaginons un pans-dakar couru en mobylette. c'est exactement ce qu'accomplissent tous les deux ans les concurrents de cette course atypique sur l'océan. une telle épreuve ne pouvait que générer de belles aventures humaines, quelques tragédies aussi, mais surtout une épopée discrète, animée par des solitaires solidaires, qui en font le plus beau mouvement collectif de la voile moderne.
Véritable école de vie, mais aussi de navigation, la mini transat a permis à tous les ténors actuels de la voile océanique de faire leurs premières armes. " passe ta mini d'abord ! " telle semble être l'injonction à laquelle ont répondu les frères peyron et les frères bourgnon tout comme isabelle autissier, catherine chabaud, ellen macarthur ou michel desjoyaux. grâce à elle, des centaines de jeunes, et de moins jeunes navigateurs ont pu écrire une très belle page de leur vie.
Durant 30 ans, le renouvellement des participants fut incessant et la mémoire de ce beau mouvement se dilue parfois dans l'actualité d'une course maintenant mature et reconnue. son trentième anniversaire est l'occasion de retrouver cette mémoire et de rappeler que son existence n'a jamais été une évidence.
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