"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici que s'achève, avec ce volume, le cycle de quatre romans «La mer de la fertilité», l'oeuvre maîtresse où, avant de se donner la mort, Yukio Mishima confiait avoir voulu mettre «tout ce qu'il avait à dire».Écrit durant les mois où l'auteur s'attachait à régler le détail de son seppuku (le suicide rituel), on trouve ici rassemblés les thèmes majeurs qui ont fourni sa trame à la tétralogie:sens et déclin des idéaux chevaleresques du Japon des samouraïs, l'être et la conscience dans la spéculation bouddhiste, la beauté absolue, accessible seulement à travers la mort.Mais, en croyant reconnaître chez Toru, l'adolescent qu'il adopte au seuil des années soixante, la réincarnation de Kiyoaki, Isao et Ying Chan, Honda ne s'est-il pas trompé? Un ultime épisode nous le montre, accablé de vieillesse et de souci, allant enfin revoir, dans son monastère, pour l'interroger, celle qui fut jadis l'héroïne de Neige de printemps aux côtés de Kiyoaki.À chacun de découvrir, sous les réponses de l'abbesse, l'explication dernière des existences individuelles, dont les péripéties alléguées s'écoulent tandis que la paix des midis rayonnants s'épand sur le jardin.
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