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Coup de coeur d'Eliette Abécassis Prix Femme Actuelle 2016.
Une photographe franco-japonaise vit le séisme du 11 mars 2011 à Tokyo. Sans nouvelles de sa grand-mère, elle part à sa recherche dans la zone sinistrée par le tsunami. A Yokohama en 1863, O Kanekichi, geisha de renom, divertit les membres de la communauté occidentale naissante. Elle se lie à un peintre célèbre et à son associé, photographe immortalisant le Japon en voie de disparaître. Les destins de leurs familles s'entremêlent au fil de grands événements historiques, de tragédies et de rencontres amoureuses. Du passé et de la boue surgissent des vestiges, des images, le choix d'occulter les souvenirs ou la nécessité de les transmettre.
Le Japon est un des rares pays dans lequel on doit encore se sentir dépaysé à l’heure d’une mondialisation qui aplanit toute les différences. C’est justement dans les mystères de ce pays que nous plonge Laurence Couquiaud avec son roman La mémoire sous les vagues.
Un roman qui aurait pu moins littérairement s’appeler la mémoire sous la boue car c’est sous celle qui a déferlé sur les côtes japonaises après le tsunami de 2011 que se cachera un secret de famille. Naviguant entre deux époques deux femmes liées par celui-ci feront face chacune dans leur temps à la difficulté de leur quotidien et de leur identité.
Quoi de commun entre Hukiko une photographe franco-japonaise et Kaneichi une célèbre geisha de Yokohama ? A plusieurs centaines d'années d’écart l’une partira à la recherche de sa grand-mère portée disparue et l’autre liera son destin à celui d’un jeune illustrateur anglais. Et c’est sous les vagues du passé que se révèlera le secret qui scellera le destin des deux femmes.
A la lecture de ce roman j’ai retrouvé tout ce qui fait le sel de l’Empire du soleil levant : sa délicatesse, ses subtilités, sa rigueur qui font qu’il exerce un tel attrait dans le monde. Quand la plume d’un auteur est aussi subtile et légère je suis souvent déçue que l’intrigue soit empesée et trop introspective, or ici pour mon plus grand bonheur rien de tel. Dès les premières pages j’ai non seulement été happée par l’histoire mais impressionnée par la finesse de l'écriture.
Ce roman fut une très belle découverte qui me donne envie d’en lire un peu plus de cette auteure qui toute gaijin qu’elle est a su saisir avec beaucoup d'intelligence ce qui fait la particularité et la beauté de ce pays et de sa culture.
On plonge dans deux histoires que 150 ans séparent, deux tragédies qui on va le comprendre ne sont pas si éloignées, l'histoire de deux femmes amoureuses. J'aime beaucoup le thème du Japon dans la littérature, thème qui est d'ailleurs cher à l'auteure qui rend l'histoire dépaysante. C'est un récit touchant et empli de vérité. Il y a beaucoup d'émotions, de deuil, de tristesse mais l'amour semble être au dessus de tout et il est l'élément central du livre. (...)
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2018/07/29/36594864.html
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Un joli livre qui nous fait découvrir le destin de 2 femmes une geisha japonaise en 1860 et une photographe franco-japonaise pendant le tsunami de 2011 avec pour decor la nature japonaise dans toute sa beauté zen et dans l horreur du désastre.
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