"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Frensic, honorable agent littéraire, reçoit un jour le manuscrit d'un roman, Pitié, ô hommes, pour la vierge. Le sujet en est délicieusement scandaleux : il traite des amours d'un jeune homme avec une très vieille dame, et l'auteur tient absolument à rester anonyme. Frensic et son assistante Sonia Futtle décident alors de «monter un coup» littéraire. Ils choisissent, comme prête-nom, un obscur écrivaillon qui s'est vu refuser un ouvrage : Peter Piper. Ils remettent le livre à un éditeur de renom mais ruiné, Geoffrey Corkadale, et obtiennent de l'argent du richissime Hutchmeyer. La machine est en route pour lancer sur le marché ce qui doit être, assurément, un best-seller. Et tout rate. Les intrigues amoureuses se succèdent aux querelles de pouvoir, les complots aux combines, à une vitesse ahurissante. La grande pousuite est un des romans les plus drôles que la Grande-Bretagne ait jamais produits.
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