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« Sur la dernière lande » évoque la tragédie Shakespearienne du roi Lear. Dans un style dépouillé, avec un lyrisme sobre, authentique, l’histoire de ce roi perdu dans la lande et qui parle au fou, aux arbres, nous touche dans sa peine. Nul besoin de connaitre l’histoire du roi Lear pour goûter aux mots de Claude Esteban, il suffit de se laisser porter par la voix du poème, elle vibre comme une harpe, nous émeut et nous enchante par sa musicalité, la sobriété de sa forme.
« L’herbe est haute, allons-nous asseoir,
Racontons-nous
Pour passer le temps une histoire un peu folle,
Celle d’un roi
Qui croyait tout savoir et qui perdit
Tout… »
La poésie est intemporelle, et chaque recueil de poésie est pour moi belle découverte et source de plaisir.
(Claude Esteban a reçu le Grand Prix de la Poésie de la SGDL en 1997 )
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