"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lou Grava a bon biais, une grande carrière de raseteur s'offre à lui. Mais il a trop la fédi biou, la passion des taureaux, pour les voir maltraités ou ridiculisés. « Il faut dire qu'ancien temps on leur en faisait voir aux taureaux ! Tu en avais toujours pour leur donner des coups de ginguelle (tige souple), de calos (bâton), pour leur balancer des caillaous (cailloux) ! » Sa révolte le met en marge de son village... Cette histoire interpelle aussi sur la notion de tradition. Conserver telles quelles les pratiques de l'époque reviendrait à trouver normal que l'on frappe les taureaux, qu'on leur jette des pierres. Le texte est écrit dans un parler méridional typique des années 1950, celles où l'histoire est racontée. Ce parler est issu de la francisation du 'patois' des anciens, en fait de la langue d'Oc, qu'on l'appelle occi.tan ou provençal. Ces mots demeurent vivants dans le milieu de la bou.vine et plus généralement chez les gens du Midi parce qu'ils sont riches d'un fort contenu affectif, donc impossibles à traduire en français.
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