"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, qui dénonce l'oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse. Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir.
Lauréat du prix Pulitzer et de l'American Book Award en 1983, La Couleur pourpre a été adapté au cinéma en 1984 par Steven Spielberg.
"Alors j'hausse les épaules et j'me dis en moi que cette chienne de vie elle va pas durer, mais que l'Paradis c'est pour toujours"
Le premier tiers a été un peu difficile, j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire. je l'ai presque picoré. Et puis j'ai relu le résumé et je m'y suis mise vraiment. J'ai terminé ma lecture d'une traite !
Un récit qui nécessite un peu de concentration (l'écriture est écrite comme le personnage parlerai, ce n'est pas toujours sympa à lire, ça casse le rythme), et le sujet n'est pas toujours facile , mais c'est un roman qui mérite que l'on s'y intéresse.
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