L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Atteint d'un cancer de la prostate, l'auteur doit subir une intervention chirurgicale qui va mettre en jeu, fût-ce provisoirement, son pénis et sa virilité. Le chirurgien s'appelle...Casanova ! Dès lors, la piste du libertin de Venise est un fil rouge qui nourrit une interrogation sur l'instinct de vie, le spectre de la mort, et la place qu'y occupe la sexualité. Au sortir de cette épreuve, le narrateur éprouve le besoin de prendre un peu distance avec le monde occidental dans lequel il s'est formé, pour aller chercher d'autres perspectives dans un ailleurs qui prend essentiellement le nom d' " Afrique ". Où se trouvent le Bien, le Mal ? Est-on si sûr d'en détenir les clés ? L'équilibre fugace de " la balance des blancs " se heurte à la question de la domination, de l'exploitation, et aussi bien de l'aliénation.À partir d'un événement de sa vie personnelle, Jacques Henric reconsidère une certaine histoire occidentale, et trouve dans l'art et la littérature quelques modèles de rupture qui, en leur temps, ont fui eux aussi leurs origines : Melville, Rimbaud, Segalen, Gauguin... Mais bien d'autres auteurs (de Joyce à Catherine Millet, de Leiris à Quignard, etc.) accompagnent cette réflexion sur le vacillement des certitudes et des évidences.
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