"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur les plages préservées au sud de Sydney, Silver Bay est un véritable havre de paix. C'est ici que s'est réfugiée Liza McCullen avec sa fille Hannah pour échapper à sa vie passée. Mais l'arrivée de Mike Dormer va bouleverser la tranquillité de la petite communauté. Cet Anglais trop curieux, qui prétend être venu à Silver Bay pour se reposer, risque en réalité d'anéantir tous les efforts de Liza pour sauver le petit hôtel familial et protéger les baleines. La Baie des baleines nous plonge dans la nature sauvage australienne, autour de personnages en quête de nouveau départ.
J'apprécie les livres de Jojo Moyes et je n'ai pas été déçue par celui-ci.
Pour fuir un passé douloureux, Liza s'est réfugiée en Australie, avec sa fille Hannah, chez sa tante qui tient un hôtel proche de la faillite, dans le décor de rêve de Silver Bay. Elle se sent en sécurité au sein d'une communauté soudée.
L'arrivée de Mike Dormer, qui vient finaliser un gros projet immobilier, va bouleverser la tranquillité de la baie des baleines.
C'est un roman choral de 6 personnages très attachants, qui présentent chacun leur point de vue. Il est très vite addictif avec ses multiples rebondissements.
L'histoire aborde des secrets de famille, des souffrances cachées, des ambitions déchues, de belles histoires d'amour et d'amitié.
Au-delà des personnages, ce livre est un plaidoyer pour la protection de l'environnement, de la nature, et en particulier des baleines et des dauphins.
Dans cette période anxiogène, cette histoire qui se termine bien est une vraie bouffée d'oxygène, dans tous les sans du terme
Sur les plages préservées au sud de Sydney, Silver Bay est un véritable havre de paix. C'est ici que s'est réfugiée Liza McCullen avec sa fille Hannah pour échapper à sa vie passée. Mais l'arrivée de Mike Dormer va bouleverser la tranquillité de la petite communauté. Cet anglais trop curieux, qui prétend être venu a Silver Bay pour se reposer, risque en réalité d'anéantir tous les efforts de Liza pour sauver le petit hôtel familial et protéger les baleines. Mon avis : Mon amour pour cette auteure risque de ne pas me rendre objective ^^ Cette histoire est l'une des meilleures que j'ai lu. Les personnages notamment Hannah et Liza sont tellement attachants, on les découvre de plus en plus au fil de cette histoire ! J'ai été littéralement plongée sur le sable de cette baie ! Cette histoire est superbement écrite et on ne peut qu'adorer le dénouement ! Je vous recommande fortement cette superbe histoire
Une merveille, un conte des temps modernes.
J’ai voyagé en Australie. J’ai passé 4 jours fabuleux dans cet hôtel avec ces personnages. J’ai affronté la mer, les vagues, les tempêtes avec eux. J’ai partagé leurs joies, leurs rêves, leurs désillusions, leurs chagrins.
Ces quatre jours ont défilé à toute vitesse et malheureusement, en refermant la dernière page, j’ai ressenti un pincement au cœur de terminer si rapidement cette escapade, un vide, la sensation de quitter une famille de cœur. Je serai bien restée plus long à contempler ces paysages marins si chers à mes yeux, en osmose avec la nature.
Ce livre laisse une empreinte indélébile dans notre âme et dans notre cœur. Il donne de l’espoir en l’espèce humaine. Le bien et le mal s’affronteront toujours. Parfois, le mal dominera, parfois le bien vaincra. La roue tourne.
Je sais qu’après un tel chef d’œuvre, il sera difficile de se plonger dans une nouvelle lecture…
Jojo Moyes nous expose ici une bien jolie histoire pleine d’émotion et de sentiments dans laquelle la nature prend une place importante.
Les cétacés diffusent une ambiance presque poétique tout au long du récit. Jojo Moyes nous envoie des messages à travers eux sans jamais donner de leçon ; nous prenons notamment conscience des enjeux de la préservation des mers et de leurs habitants. Et puis j’ai senti le vent me fouetter le visage, entendu le clapotis des vagues de l’océan, humé l’odeur de la mer et du sable et écouté le chant des baleines en lisant ce roman, et cela fait un bien fou. Comme un air de vacances.
Ce cri que laissera échapper Liza dans les toutes dernières lignes sera d’ailleurs comparé au chant des baleines, celui qu’elles utilisent pour communiquer avec leur progéniture, lancinant, fiévreux, tantôt heureux tantôt douloureux.
« Durant des années, les gens du coin étaient venus constater les preuves de ce que la nature peut infliger à l’homme lorsqu’elle estime qu’il en a suffisamment profité. »
Côté personnages, nous apprenons à connaître Liza et sa fille Hannah, réfugiées dans l’hôtel de tante Kathleen en Australie en espérant un nouveau départ, Greg le baleinier séducteur à l’humour un peu lourd, et Mike, l’anglais qui évoluera beaucoup tout au long de l’histoire, mais aussi Monica, la sœur de Mike, qui aura un rôle majeur dans la dernière partie du roman alors qu’elle n’est que vaguement nommée dans plus de la moitié de celui-ci.
Je me suis attachée à eux, en particulier à Liza, Hannah et Mike ; Liza pour sa fragilité, Hannah pour son intelligence et sa spontanéité, et Mike pour ce qu’il est devenu.
Jojo Moyes sait retranscrire les émotions et sait détailler les évènements, et les lieux qu’elle décrit prennent vie dans notre esprit.
Elle nous emmène de plus en plus fortement dans le déroulement de l’histoire, ce final qui est prévisible mais que nous espérons de toutes nos forces au fur et à mesure que nous dévorons les pages. Et pourrait-il en être autrement ? Si la fin n’était pas celle-ci, j’aurai été déçue. Alors je préfère qu’elle soit prévisible mais belle.
C’est à travers le regard des différents personnages, tour à tour, que l’histoire nous est contée, ce qui nous permet de l’aborder à travers leurs différents points de vue mais aussi de nous attacher à eux plus encore.
Liza a fui l’Angleterre, sa fille Hannah sous le bras, pour échapper à un terrible évènement, que nous avons hâte de découvrir, et c’est avec tendresse et tristesse que nous suivons leur histoire, dont nous espérons tellement une issue heureuse.
La vieille tante de Liza, Kathleen, les a pris sous son aile dans l’hôtel familial qu’elle tient sur la baie. C’est avec force de caractère qu’elle maintient son affaire à flot du mieux qu’elle le peut, mais aussi qu’elle désire plus que tout que sa nièce et sa petite-nièce croisent la route d’un bonheur mérité.
Mike, quant à lui, est un carriériste sur le point d’épouser la fille de son patron, vivant dans le luxe et l’opulence. Mais le voici débarqué à Silver Bay, ce lieu magique et préservé qui changera à jamais sa vie.
« Il m’adressa un sourire et je ne pus retenir celui qui se formait sur mon visage. C’est ce qu’on ne vous dit jamais sur la vieillesse : elle n’empêche personne d’agir comme un jeune imbécile. »
Une histoire pas vraiment originale me direz-vous, comme on en a déjà lu et vu, mais je peux vous dire qu’elle est très bien amenée et nous procure émotion, questionnement et bonheur, et c’est bien le principal. Terminer un livre les larmes aux yeux et avec un sentiment de bonheur, c’est ce que j’appelle une réussite. Le style de Jojo Moyes est fluide et prenant, et nous passons un vrai bon moment dans la baie des baleines. Je recommande cette lecture à tous ceux qui apprécient les histoires romancées (et pourtant ce n’est pas forcément ce que je préfère, mais ce n’est pas résolument fleur bleue), la nature sauvage et la préservation écologique puisque c’est un savoureux mélange de tout cela. Sans aucun doute, vous aimerez !
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2016/05/24/lecture-la-baie-des-baleines-de-jojo-moyes/
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