"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1re vague : Extinction des feux.
2e vague : Déferlante.
3e vague : Pandémie.
4e vague : Silence.
À l'aube de la 5e vague...
Ils sont parmi nous. Ils sont dans leur vaisseau. Ils sont nulle part. Ils veulent la Terre. Ils veulent qu'elle nous revienne. Ils sont venus nous exterminer. Ils sont venus nous sauver...
Cassie a été trahie. Ringer aussi. Et Zombie. Et Nugget. Et les 7,5 milliards d'humains qui peuplaient notre planète. Trahis d'abord par les Autres, et maintenant par eux-mêmes.
En ces derniers jours, les rares survivants sur Terre se retrouvent confrontés au dilemme ultime : sauver leur peau... ou sauver ce qui les rend humains.
Le dernier tome de la trilogie phénomène, adaptée au cinéma.
Il me semble l’avoir déjà expliqué il y a quelques temps, j’ai pour habitude de me laisser une bonne nuit de réflexion avant d’entamer la rédaction de mes chroniques : cela me permet de laisser « murir » mes idées, et surtout de ne pas écrire sous le coup de l’émotion. Aujourd’hui, je fais une exception à cette règle, pour la simple et bonne raison que cela fait plus de trois-cents pages que je sais ce que je veux écrire. Bien que j’admette que les cent dernières pages du récit m’ont donné quelques éléments nouveaux à intégrer à mes premières impressions, je pense pouvoir sans soucis trouver les mots justes pour exprimer ce que j’ai ressenti tout au long de ma lecture. Lecture qui, je l’annonce tout de suite, a été à la fois fort laborieuse et fort mitigée : c’est un peu comme s’il y avait deux livres en un. Comme si la première moitié et la deuxième n’avaient pas été écrites par le même auteur, ou bien à plusieurs décennies d’intervalle, tant le fossé est grand entre eux. J’y reviens juste après, prenons d’abord le temps de resituer un peu le contexte …
Calfeutrés dans la maison qui servait de base à une Silencieuse chargée d’éliminer méthodiquement tous les humains survivants, Ben, Evan et Cassie tentent de s’accorder sur la marche à suivre. Le premier veut partir à la recherche de Ringer et Teacup, qui auraient dû être rentrées depuis plusieurs jours. Le second se met en tête qu’il doit absolument aller faire sauter le vaisseau des Autres – de ses semblables – avant qu’il ne balance les bombes qui détruiront toutes les villes de la planète. Et la dernière, elle, ne souhaite qu’une chose : protéger son petit frère, ce petit frère qu’elle ne reconnait pourtant plus, qui a oublié le visage de leurs parents et son alphabet mais dort avec un flingue dans la main et fabrique des bombes comme on joue aux Legos. Pendant ce temps, Ringer découvre que tout ce qu’elle tenait pour acquis, tout ce qu’elle croyait, n’est qu’une vaste supercherie, et que rien de ce qu’ils avaient imaginés n’est réel. Mais elle a encore une certitude : elle ne fera pas ce qu’ils attendent d’elle, elle se sera pas leur créature, elle ne sera pas leur pion dans ce vaste jeu d’échecs. L’heure est venue de mettre fin à toute cette histoire …
J’attendais énormément de ce troisième et dernier opus : après tout, j’avais littéralement adoré les deux premiers, et cela promettait du lourd pour ce grand final. Rarement mes espoirs ont été autant déçus qu’ils ne l’ont été avec ce livre : ce fut atrocement laborieux, laborieusement atroce. Pendant un moment, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de livre : entre Cassie qui n'est plus que l'ombre d'elle-même (elle est où, la grande soeur badass qui est prête à aller décrocher la lune, Saturne et même le Soleil si cela était l'unique moyen de sauver son petit frère adoré ?) et l'intrigue qui prend un revirement complétement parachuté (c'est bien beau de vouloir amener des grandes révélations fracassantes, encore faut-il qu'elles s'inscrivent harmonieusement dans l'ensemble de l'intrigue, ce qui est bien loin d'être le cas ici), j'ai plus d'une fois songé que l'auteur avait bu ou fumé quelque chose de pas très net avant d'entamer la rédaction de ce dernier opus. Disons-le simplement : je me suis ennuyée durant toute la première moitié, et si je m'étais arraché un cheveu à chaque fois que je soupirais ou grognais de frustration, je serai sans doute chauve à l'heure qu'il est.
Heureusement, arrivé au milieu de l'histoire, l'auteur s'est brusquement repris, a redonné son caractère (presque) normal à Cassie, et nous offre à nouveau quelque chose de bien palpitant, de franchement haletant, presque à la hauteur des premiers tomes. Je reste malgré tout assez perplexe quant à LA révélation de l'opus, qui reste bien trop nébuleuse à mon gout : je ne suis clairement pas certaine d’avoir réellement tout compris, et c’est vraiment dommage, car j’ai le sentiment que ça aurait pu être intéressant si cela avait été mieux amené … Car en l’état actuel (et définitif) des choses, à part perdre complétement le lecteur qui ne sait plus du tout ce qu’il en est, et ne sait donc plus contre quoi ou quoi se battent les héros, ça n’apporte rien de bien positif au récit. C’est comme si l’auteur n’avait pas pris la peine d’aller au fond de son idée, qu’il s’était contenté du strict minimum juste pour se « démarquer » des autres romans en proposant un retournement de situation complétement inattendu. Alors certes, c’est vraiment surprenant, complétement ahurissant même, mais ça ne suffit pas pour rendre ce coup de canon acceptable aux yeux du lecteur, qui a besoin de cohérence.
Mais cela ne m’a pas empêchée d’être totalement captivée par le dernier quart du récit, par ce grand final que je n’espérais plus tant je m’étais trainée sans conviction jusqu’ici. A partir du moment où l’action a refait son apparition, où Cassie est redevenue l’héroïne que j’appréciais tant, à partir de l’instant où elle s’est lancée en compagnie de sa pire rivale dans cette expédition désespérée, j’ai su qu’il fallait se préparer au pire. Je m'attendais à être surprise, je m'attendais à être déchirée, et je l'ai été : je ne m'attendais clairement pas à ce qu'il ose nous faire ça, à ce qu’il aille jusque-là. C'est atroce, mais qu'est-ce que c'est beau aussi. Tout est accompli, pourrait-on dire. Et même si l'auteur nous laisse avec une fin ouverte tout ce qu'il y a de plus cruelle, je trouve que c'est opportun ici : l'histoire est loin d'être terminée, elle ne fait que commencer, l'histoire d'une humanité à la recherche d'elle-même, l'histoire d'une humanité qui doit se choisir elle-même. Car l’humanité, c’est finalement le fil rouge de toute cette trilogie, et c’est cette humanité, brisée mais toujours vivante, que nous retrouvons à la fin de cette histoire.
En bref, vous l’aurez bien compris : ce troisième tome avait franchement mal débuté, mais il s'est relativement bien rattrapé. L’auteur s’est perdu en chemin, mais il a retrouvé son cap pour la fin, et c’est l’essentiel : même si je n’ai pas suivi les nombreux détours qu’il a imposé à son intrigue et à ses personnages, la fin du voyage en valait la peine. Les étoiles dans les yeux de Megan lorsque Ben apporte le sapin de Noël dans leur ultime refuge sont la plus belle des récompenses, tout comme peut l’être l’insouciance presque retrouvée d’un petit Sam à qui on avait littéralement arraché son enfance et même son humanité. Ainsi, même si j’ai eu beaucoup de mal à me plonger véritablement dans ce récit, je vous conseille tout de même cette trilogie : certes, ce dernier opus est quelque peu décevant, clairement moins captivant que les deux premiers, mais c’est vraiment une saga qui prise globalement vaut clairement la peine d’être découverte ! Il faut s’accrocher durant les deux-cents premières pages de ce tome final, mais le reste est vraiment excellent, donc clairement, n’hésitez pas !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/10/la-5e-vague-tome-3-la-derniere-etoile.html
Une saga plutôt sympa à lire mais dans un style assez sombre. Ce dernier tome clôture plus ou moins l'histoire d'une façon logique même si plusieurs questions subsiste. De plus les derniers chapitres sont un peu long en détails qui ne sont pas utile dans le déroulement de l'histoire.
Un peu anxieuse mais motivée, je me suis lancée dans la lecture de ce dernier tome... Malgré le grand laps de temps qu'il y a eu entre le tome 2 et celui-là, je n'ai absolument eu aucun mal à me replonger dans cet univers. Les souvenirs me sont revenus petit à petit, aider par le résumé concis du blog Summaries Books. Très vite, les pages, les chapitres ont défilé. J'étais entièrement immergée dans l'univers.
Ce tome ne manque ni d'action, ni de piment. Il commence sur les chapeaux de roues et les actions et les rebondissements s'enchaînent les uns après les autres pour mon plus grand plaisir de lectrice. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Contrairement au tome précédent, l'histoire avance, se dévoile et les derniers secrets sont révélés. Le monde, le but, les Autres, tout prend sens, éclairant les pièces obscures de La mer infinie. Le voile est levé, la lumière est éclairée. Alors, il s'offre à nous, toute la complexité de l'univers de l'auteur, son ingéniosité à nous mener en bateau depuis le premier tome. Il nous révèle la beauté du monde, la "faille" indestructible, incontrôlable et qui ne s'explique pas que chaque être humain a en lui. Tout cela s'explique et se révèle à chacune des actions des personnages.
Plus les tomes avancent plus la psychologie des personnages est fouillée, travaillée. Chacun à sa personnalité, ses qualités, ses failles et sa force. Nous suivons les personnages et au fil des chapitres nous nous attachons à eux. Ils sont tous importants, nécessaires et nous offre une vision différente et une partie complexe de l'être humain. Le courage, la force, les actes, les rêves, les peurs, ce qui fait de nous des êtres humains, notre perception et celle qu'on a des autres, changent d'une personne à l'autre, c'est ce qui fait toute la beauté humaine. Quels choix aurions-nous fait à la place de Ringer, de Cassie, de Zombie ou encore d'Evan ? Serions-nous courageux ? lâches? vulnérables ?
La dernière étoile est un dernier tome explosif ! Haletant et exaltant ! Les émotions sont là notamment dans les derniers chapitres. J'ai refermé le livre avec la boule au ventre. L'histoire est finie, il a fallu dire adieu aux personnages. La fin est intensément sublime. Il n'y a qu'un mot qui me vient à l'esprit à cet instant c'est wouah ! Un tome qui clôture très bien la trilogie. Plus que simplement m'évader dans un monde apocalyptique, je me suis immergée dans ce monde, comme Cassie, j'avais l'impression d'être l'humanité. Cassie. Cassiopée. Humanité. Un personnage que je ne suis pas prête d'oublier...
Et voila enfin terminée cette trilogie (ouf on s'arrête là), ce tome fut pour moi le meilleur des trois moins de bla, bla, bla que le premier, moins ennuyeux que le second mais au final rien a faire je n'ai pas réussis a m'attacher à un personnage en particulier , certes ils ont tous leurs faiblesses, leurs points forts mais trop centré sur eux ou sur Cassie et du coup la fin (qui ressemble à un autre livre lu il y a un moment ...) m'a certes surprise (même si cela aurait pas dut) mais pas touché ...
Une trilogie à lire pour les fans de la fin du monde (par des entités) ou par la légèreté du ton, de l'écriture un soir d'hiver quand on a rien d'autres sous la main !
Une saga sympa mais pas mémorable selon moi. J’adorais l’idée de départ mais le tout n’a pas su me séduire sur le long terme (ça m'a semblé répétitif).
Ce tome 3 est tout de même meilleur que le 2 et nous offre une véritable fin.
https://lectoplum.wordpress.com/2016/11/09/la-5eme-vague-tome-3-rick-yancey/
Incroyable fin de saga.
J'ai adoré ce tome, meilleur que le deuxième pour moi.
Encore une fois il se lit extrêmement rapidement. On est totalement pris dans l'histoire même si ça met un peu de temps à se mettre en place.
Cassie n'est pas le personnage le plus présent mais ça ne m'a pas du tout dérangé. Au contraire je trouve ça plus intéressent de suivre différents personnages.
Rick Yancey conclut parfaitement cette saga. La fin m'a complètement scotchée. J'étais à mille lieux de m'imaginer une fin pareille. Elle fait tout à fait sens.
Je suis aussi satisfaite car il répond à toute nos questions, mais ne résout pas tout pour autant. En effet, il reste des choses en suspens à la fin de ce livre et je trouve ça réaliste. Un conflit de cette ampleur ne se résout pas en trois coup de cuillère à pot comme on peut le lire dans certains livres. C'est du boulot et ça prend du temps.
Bref, même si le premier tome restera (et de loin) mon préféré, cette saga mérite tout de même vraiment le détours !
"SPOILERS"
Je déteste les aux revoirs, aussi bien dans la vraie vie que dans les livres. J'ai détesté dire Adieu à ma troupe de survivants préférés, si bien que j'envisage sérieusement de frapper à la porte de ce Monsieur Rick Yancey, pour le supplier d'écrire une suite à cette saga tout simplement RENVERSANTE, GENIALISIME, ÉMOUVANTE, DRÔLE... Qui veut venir avec moi ? Plus nous sommes de fous, plus nous rions parait-il..Alors que le deuxième tome de cette-trilogie-de-la-mort-qui-tue était un peu moins dynamique que le premier, La dernière étoile, démarre sur les chapeaux de roux et garde cette cadence (qui a fait souffrir mon petit cœur) pendant plus de 300 pages. Impossible de reprendre sa respiration. J'ai dévoré La dernière étoile, pourtant j'ai vraiment, vraiment, MAIS VRAIMENT, essayé de le savourer, de lire par petites touches.C'était comme s'arrêter de manger un cookie au cacahuète et au beurre salée : IMPOSSIBLE.
Pourquoi ?
Parce qu' une fois de plus, le roman alterne entre différents points de vue, Ringer, Sam, Cassie, Zombie... Dans certains romans, ce schéma d'écriture m'agace mais ici c'est terriblement bien dosé. Parce que j'avais terriblement envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Parce que l'écriture de Rick Yancey enivre. Lire du Rick Yancey, c'est presque comme regarder un film au cinéma. Et enfin, parce que j'aimais être aux côtés de Cassie, d'Evan, de Sam...
Cassie est définitivement une des mes héroïnes préférées.
Malgré, un monde apocalyptique, Cassie reste une adolescente , avec des préoccupations normales. Ses remarques sur le physique d'Evan, apportent une touche fraîche et de normalité à cet univers dangereux et effrayant. Cassie reste humaine, tout simplement. L'humanité tient une place prépondérante dans toute cette saga et surtout dans ce dernier tome. L'humanité, la confiance et l'amour sont les seuls remèdes contre l'horreur, la peur et les atrocités. Cette prise de conscience, est amenée doucement mais sûrement. C'est elle, la véritable force de nos survivants.
La dernière étoile clôt la trilogie avec brio. Rick Yancey répond à toutes nos questions. Tout a un sens, ce coquin avait tout prévu depuis le début ! Son histoire peut paraître tirée par les cheveux au début, mais seulement au début. Ensuite, tout devient clair. Tout prend un sens, même les titres des romans...
La fin m'a tout simplement laissé bouche bée. Mais je vous rassure ce n'est pas une fin en queue de poisson. Rick Yancey a fait les choses bien du début à la fin. C'est une belle fin. Une fin, qui nous donne envie de lire, encore et encore la saga. C'est également une fin, qu'on aurait aimé ne jamais avoir lu, uniquement pour rester encore avec les personnages.
N'hésitez plus, une seule seconde. LISEZ, DÉVOREZ CETTE SAGA !!!
J'ai commencé ce livre avec une certaine réticence mêlée d'impatience.
Le deuxième tome m'a laissée perdue et confuse et j'espérais trouver des réponses claires et précises dans ce dernier tome tout en craignant ne pas en avoir assez !
Comme pour le deuxième tome, on retrouve nos personnages quasiment au même moment qu'à la fin du tome précédent, ce que j'ai apprécié.
L'écriture, le rythme, l'alternance des chapitres sont toujours présents. Je ne me suis jamais ennuyée durant cette trilogie, bien que certains personnages aient pu m'agacer.
Dans ce tome ci, j'ai eu des difficultés avec Sam, n'intégrant pas son enrôlement si tenace. J'aurais préféré voir cet aspect allégé.
Par contre, la fin est comme je l'espérais et comme elle devait être ! Je ne pense pas qu'elle plaira à tout le monde ceci-cit !
C'est donc une trilogie que j'ai eu grand plaisir à découvrir et lire et que je recommande !
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