"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand le Soleil Levant devient un Soleil Noir, Quand le passé devient aussi tranchant qu'une lame nue, Quand le Japon n'est plus un souvenir mais un cauchemar, Alors, l'heure du kaïken a sonné.Olivier Passan, de la Criminelle, est lancé dans la traque d'un insaisissable meurtrier, l'Accoucheur, qui éventre des femmes au terme de leur grossesse pour tuer leur bébé. Dans le même temps, ce flic tourmenté cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce. L'histoire personnelle de Passan trouve des similitudes dans celle du serial killer, sorte de double monstrueux. Passan devra aller jusqu'à Tokyo chercher la clé de l'énigme...Dans ce thriller ambitieux, où le Japon occupe une place prépondérante, Grangé confère à ses héros une surprenante densité psychologique. Grangé a le chic de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Le Figaro.
Le commandant Olivier Passan et son adjoint Philippe Delluc dit « Fifi » tentent une intervention coup de poing dans la cité du Clos Saint-Lazare de Stains (Seine Saint-Denis). Ils cherchent à obtenir un « flag », mais arrivent trop tard. Ils ne découvrent dans un hangar qu’une femme étripée avec son fœtus calciné. Guillard, le tueur surnommé « l’accoucheur », a réussi à leur échapper. Il se met à courir à travers champs. Mais Passan arrive à le rattraper, le roue de coups et manque de le jeter sous les roues d’un camion. Pour le juge Calvino du TGI de Bobigny c’est une bavure impardonnable. Non seulement Passan est intervenu sans mandat, mais en plus il n’a aucune preuve valable contre Guillard qui dispose par ailleurs d’alibis en béton. Il va pouvoir porter plainte une nouvelle fois contre le flic, mais cette fois pour agression et tentative de meurtre. Il devra donc être relâché et Passan dessaisi de l’affaire. Mais c’est mal connaître le policier que de croire qu’il va abandonner la traque aussi facilement…
« Kaïken » est un thriller des plus classiques, avec son habituel lot de crimes, de sadisme, de tortures et d’hémoglobine qui ravit tant les amateurs. Le personnage de Passan, flic rebelle et obstiné, n’a pour seule originalité que d’être admiratif du Japon, mari d’une très jolie Japonaise ex-top model et père de deux gentils métis eurasiens. L’intrigue est surprenante dans le sens où le lecteur découvre quasiment deux romans dans le roman. Jusqu’au deux tiers, on court derrière un psychopathe hermaphrodite qui veut se venger de la société en général et des femmes enceintes en particulier. Puis soudain, celui-ci disparaît en s’immolant par le feu. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Il n’en est rien. Grangé repart illico sur une seconde affaire, celle d’une mère porteuse en train de devenir folle. Ce pavé (476 pages) de divertissement morbide qui se lit aisément, reste quand même de la littérature de divertissement pour ne pas parler de « roman de gare ». Les amateurs de japonaiseries (avec samouraï, ronins, seppuku, bushido, kenjutsu, kaïken et katana) apprécieront sans doute beaucoup cette plongée dépaysante, les autres peut-être un peu moins.
Le commandant Olivier Passan n'a qu'une obsession ,mettre sous les verrous « l'accoucheur » ,un tueur en série qui s'en prend aux femmes enceintes .Alors quand il obtient une info de dernière minute ,il fonce au mépris des procédures ,persuadé de l'identité du tueur qu'il traque depuis le début de l'enquête .Seulement le flagrant délit n'a pas lieu et le tueur présumé est libéré .Passan est mis sur la touche ,alors que son couple bat de l'aile ,mais sa famille va devenir la cible du tueur .Un bon Grangé .
J'apprécie tout particulièrement la faculté de Grangé à mener des enquêtes haletantes, dans des domaines et des cultures totalement différents, toujours en étant très bien renseigné sur son sujet.
Encore un polar dans lequel on plonge sans pouvoir en sortir, du moins si on apprécie la culture japonaise.
Il s'agit du tout premier roman de Jean-Christophe Grangé que j'ai lu. Une pure merveille. Je me suis laissé prendre par cette histoire surprenante. le suspense est au rendez-vous, le frison aussi, le doute, le questionnement. Un livre super !
J'avais abandonné la lecture de Grangé car un peu trop sordide et glauque à mon gout. Je me suis relancée et ce roman est une bonne surprise. Une bonne intrigue, et même si cela reste sanglant, les personnages et les rebondissements de l'intrigue nous accrochent.
Ce roman me réconcilie (enfin) avec Grangé après x romans ratés... un héros rugueux, un brin de culture, un récit qui vous embarque et une fin qui tient à peu près la route ( pour une fois....les fins affligeantes sont le principal défaut de cet auteur).... Pas au niveau de ses "rivières pourpres" ( qui reste son meilleur roman même s'il date) mais un bon moment de lecture
Un Grange fidèle à lui même, qui m'a permis d'eveiller ma curiosité et d'approfondir mes connaissances sur le Japon. Néanmoins, l'intrigue m'a moins emballée et je l'ai trouvée quelque peu décousue... Dommage.
Un bon thriller, les intrigues s'entremêlent, quand on croit avoir toutes les explications un rebondissement nous ramène dans le suspens. Un livre bien écrit qui se lit facilement.
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